PLOA : les prêts bonifiés pour les jeunes vont-ils faire leur retour ?
Réclamés par les JA en raison du contexte inflationniste qui est loin de favoriser les installations, les prêts bonifiés pourraient être relancés puisque la ministre déléguée à l’Agriculture explique que c’est une piste de travail.
Réclamés par les JA en raison du contexte inflationniste qui est loin de favoriser les installations, les prêts bonifiés pourraient être relancés puisque la ministre déléguée à l’Agriculture explique que c’est une piste de travail.
« Les prêts bonifiés, c’est quelque chose qui existait encore il y a quelques années. Nous avons la volonté de les relancer » a expliqué Arnaud Gaillot, président des JA lors d’une conférence de presse commune avec la FNSEA et son président, Arnaud Rousseau, au sortir d’une réunion de travail avec Gabriel Attal le 13 février dernier. En raison de la baisse des taux d'intérêt, le dispositif des prêts JA avait été supprimé en 2017, en échange d'une hausse de la Dotation Jeune agriculteur (DJA). Etant donné le contexte économique actuel, Arnaud Guillot estime que « l’inflation rend l’installation plus compliquée pour les jeunes » et exprime « une volonté de remettre en place les prêts bonifiés, à travers notamment à travers les PGE (prêts garantis par l’Etat, ndlr) à travers le PLOA ».
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Des revendications similaires de la part des autres syndicats
Au Sénat, pendant un débat sur l’avenir du modèle agricole qui s’est tenu le 13 février, Agnès Pannier-Runacher, tout juste nommée ministre déléguée à l’Agriculture a expliqué que le gouvernement travaillait sur le sujet. « Nous sommes en train d’examiner la question des prêts bonifiés puisque c’est une suggestion qui émane des Jeunes Agriculteurs » a-t-elle précisé. Comme le souligne Agra Presse, d’autres syndicats ont déjà fait part d’une revendication similaire. Parmi ses propositions sur le PLOA, la FNSEA a réclamé la mise en place de « prêts aidés », à l’instar de « l’éco-PTZ » destiné aux particuliers, pour que les jeunes installés puissent « procéder à des améliorations de nature agro-environnementale, dans l’exploitation reprise ». De son côté, la Coordination rurale a demandé « une hyper bonification des prêts contractés à l’installation pour l’achat de foncier, sans plafond ».