Ludovic Roux, président de l'ODG Terres du midi
"Nous pensons rapidement atteindre le million d'hectolitres."
C’est un premier bilan positif que dresse l’ODG terres du midi à l’occasion du salon Wine Paris le 12 février dernier. Plus de 31 000 hl ont été revendiqués en IGP terres du midi en 2018, 53 % de rouge et 47 % de rosé. Des volumes légèrement supérieurs à ce qui était attendu.
C’est un premier bilan positif que dresse l’ODG terres du midi à l’occasion du salon Wine Paris le 12 février dernier. Plus de 31 000 hl ont été revendiqués en IGP terres du midi en 2018, 53 % de rouge et 47 % de rosé. Des volumes légèrement supérieurs à ce qui était attendu.
« Ces chiffres nous confortent dans notre décision de restructurer l’offre territoriale alors que les IGP départementales sont en difficulté », déclare Ludovic Roux, président de Coop de France Occitanie et de l’ODG terres du midi. « Nous pensons multiplier les volumes par 10 dans les mois à venir et rapidement atteindre le million d’hectolitres », poursuit-il confiant. L’absence de revendications en blanc ne semble pas inquiéter Jean-Marie Fabre, président des Vignerons indépendants d’Occitanie. « Ce n’est traditionnellement pas une région de blanc, et les acheteurs testent d’abord la réponse des marchés sur les rouges et les rosés avant de se lancer sur ce créneau », assure-t-il.
Une IGP socle, complémentaire à l’IGP pays d’oc
Ludovic Roux et Jean-Marie Fabre ont rappelé que la star locale, l’IGP pays d’oc, n’avait pas de raisons de se sentir en danger puisque la toute jeune IGP terres du midi est positionnée à 100 % sur l’assemblage sans mention de cépage. « Terres du midi est le bas de la pyramide de l’offre régionale. Nous souhaitons en faire une marque collective forte qui sécurise les marchés en garantissant un approvisionnement régulier et de qualité », indique Ludovic Roux. Les deux IGP sont par ailleurs regroupées sous la même bannière au sein de l’interprofession Interoc, qui orchestrera des actions de promotion communes. Côté débouchés, la contractualisation sur plusieurs années est encouragée, « car il n’y a rien de pire que l’incertitude des marchés », et prend doucement forme. À date, les cours s’établissent autour de 75€/hl pour le rouge et 80€/hl pour le rosé.