En janvier et février 2022, les ventes de vin tranquille en grande distribution ont reculé en volume de 8,1 % par rapport à la moyenne 2019-2021, selon les données IRI pour FranceAgriMer et le Cniv. Du fait d’une baisse moins forte en valeur (-4,9 %) le prix moyen au litre atteint 4,64 euros, soit un gain de 3,4 % par rapport à 2019-2021.
Par couleur, seuls les blancs voient leurs ventes en valeur augmenter légèrement (+ 2,21 %) grâce à progression des AOP et IGP. La catégorie vin de France progresse en volume (+ 6 % par rapport à 2019-2021) mais uniquement en rouge et en rosé.
Les bulles, après une embellie en 2021, connaissent elles aussi un début d’année difficile. Seuls les effervescents étrangers restent dynamiques en gagnant 4 % en volume par rapport à l’an dernier.
Un contexte peu favorable à la consommation
Certains verront dans ces résultats de vente l’influence croissante du Défi de janvier (Dry january). Un sondage BVA/Ligue contre le cancer de décembre 2021 indiquait que 35 % des Français avaient l’intention d’y participer.
Mais de façon certaine, le contexte général a été peu favorable à la consommation. Le début d’année a été marqué par la montée en puissance du variant Omicron. L’indice des prix a progressé en 1 an de 2,9 % en janvier et de 3,6 % en février selon l’Insee. Ce retour de l’inflation génère une inquiétude croissante pour le pouvoir d’achat et peut inciter à des arbitrages de consommation.
