New Holland investit 21,4 millions d'euros dans son usine de machines à vendanger
CNH Industrial va agrandir son usine pour répondre aux besoins en récolte, en tracteurs enjambeurs et en robots.
CNH Industrial va agrandir son usine pour répondre aux besoins en récolte, en tracteurs enjambeurs et en robots.
CNH Industrial, dont fait partir New Holland, a annoncé un plan d'investissement de 21,4 millions d'euros dans son usine de Coëx, en Vendée, où sont produits les machines à vendanger et les tracteurs enjambeurs. C'est aussi sur ces mêmes chaînes de production que sont produites les machines de récolte des olives depuis 2010, ainsi que des amandes depuis la sortie fin 2021 de la machine Braud 11.90X Multi. New Holland reçoit également des demandes pour la récolte de myrtilles bleuets, d'oranges et autres cultures en haies fruitières super intensives.
Signe de cette demande croissante, aujourd'hui, seulement 60 % des machines de récolte sortant de Coëx sont destinées à la vigne. Avec 509 machines produites en 2022, le site vendéen arrive au bout de ses limites de production. Certaines équipes comme la découpe et la soudure tournent en 3 x 8 pour pouvoir répondre à la demande. Et le lancement de la nouvelle gamme d'enjambeurs TE6, dont New Holland espère en produire une centaine par an à moyen terme ne va pas arranger la situation.
D'autres tracteurs enjambeurs et des robots électriques
Outre le développement de produits (Braud 11.90X Multi, TE6), le plan d'investissement de 21,4 millions d'euros comprend une phase d'agrandissement, appelé projet Médoc, dont les premiers coups de pelle devraient être donnés dans les prochains jours et se poursuivre sur 2024. Un bâtiment de 2 300 m2 recouvert de panneaux photovoltaïques devrait voir le jour au bout de ce qui est aujourd'hui l'atelier de finition (pose des stickers, retouches). A l'issue de la construction du bâtiment, l'espace libéré va permettre une réorganisation d'une partie de l'usine et des investissements en soudure et en découpe. En parallèle, CNH Industrial établit une grande campagne de recrutement (60 embauches en 2022, 50 embauches prévues en 2023) et entend arriver sur un rythme de 640-650 machines produites annuellement d'ici 2-3 ans et 700 à terme.
D'autres investissements produits sont par ailleurs à prévoir : la gamme d'enjambeurs est amenée à s'étoffer et le développement de robots viticoles, probablement électriques et sur la base de châssis spécifiques, est envisagé prochainement, soit en s'associant à des acteurs de la robotique, soit en développement interne.