Demain
Mesurer la contrainte hydrique instantanément
Demain

LA MESURE DU FLUX DE SÈVE
est réalisée à l’aide de capteurs directement placés sur la souche de vigne. Le suivi de l’état hydrique de la vigne peut se faire en continu.
©
M-E. Koralewski
est réalisée à l’aide de capteurs directement placés sur la souche de vigne. Le suivi de l’état hydrique de la vigne peut se faire en continu.
L’Inra de Pech Rouge mène actuellement des recherches sur la mesure du flux de sève afin de pouvoir piloter l’irrigation en temps réel. “ Les capteurs de flux de sève sont positionnés sur la plante, la mesure est donc
directe, indiquant en temps réel le flux de sève circulant dans le tronc. La contrainte hydrique peut donc être estimée et la réponse de la plante au moment de l’irrigation peut être évaluée ”, explique Hernan Ojeda, directeur adjoint
de l’unité expérimentale de l’Inra de Pech Rouge. En condition de stress hydrique, la transpiration au niveau des feuilles diminue. Le flux de sève mesuré est alors très faible. Mais les valeurs de ce flux de sève sont différentes des standards utilisés, à savoir des mesures de potentiel hydrique foliaire réalisées avec une chambre apression. L’interprétation des résultats est donc moins accessible pour les vignerons. C’est pourquoi, les chercheurs planchent actuellement à la mise
au point d’un modèle qui permette de relier les mesures de flux de sève à celles de potentiel hydrique foliaire.
Rendre les capteurs plus accessibles
“ La comparaison des valeurs de flux de sève avec celles de potentiel hydrique rendra plus facile l’interprétation des données réceptionnées pour finalement délivrer des consignes d’irrigation ”, précise Hernan Ojeda.
Avec un tel outil, il ne sera plus nécessaire de réaliser des mesures fastidieuses avec la chambre à pression.
“ La récupération des données se fait en continu et permet une traçabilité des mesures. On peut également imaginer d’utiliser les tech- nologies de communication par ondes radio permettant de mettre à disposition les données en temps réel sur un serveur ou sur le web pour ne pas avoir à se déplacer aux vignes. ” Reste toutefois à développer des capteurs moins onéreux, ce à quoi s’attèlent les industriels.
directe, indiquant en temps réel le flux de sève circulant dans le tronc. La contrainte hydrique peut donc être estimée et la réponse de la plante au moment de l’irrigation peut être évaluée ”, explique Hernan Ojeda, directeur adjoint
de l’unité expérimentale de l’Inra de Pech Rouge. En condition de stress hydrique, la transpiration au niveau des feuilles diminue. Le flux de sève mesuré est alors très faible. Mais les valeurs de ce flux de sève sont différentes des standards utilisés, à savoir des mesures de potentiel hydrique foliaire réalisées avec une chambre apression. L’interprétation des résultats est donc moins accessible pour les vignerons. C’est pourquoi, les chercheurs planchent actuellement à la mise
au point d’un modèle qui permette de relier les mesures de flux de sève à celles de potentiel hydrique foliaire.
Rendre les capteurs plus accessibles
“ La comparaison des valeurs de flux de sève avec celles de potentiel hydrique rendra plus facile l’interprétation des données réceptionnées pour finalement délivrer des consignes d’irrigation ”, précise Hernan Ojeda.
Avec un tel outil, il ne sera plus nécessaire de réaliser des mesures fastidieuses avec la chambre à pression.
“ La récupération des données se fait en continu et permet une traçabilité des mesures. On peut également imaginer d’utiliser les tech- nologies de communication par ondes radio permettant de mettre à disposition les données en temps réel sur un serveur ou sur le web pour ne pas avoir à se déplacer aux vignes. ” Reste toutefois à développer des capteurs moins onéreux, ce à quoi s’attèlent les industriels.