Commercialisation des vins
Les vins de Bourgogne en grande forme
Commercialisation des vins
Les vins de Bourgogne affichent une belle santé économique. Mais pour éviter tout risque de surchauffe, la Bourgogne doit augmenter ses ventes de 15 millions de cols d´ici 2010, indique l´interprofession.
" La hausse des ventes des vins de Bourgogne explique à elle seule la progression à l´export de l´ensemble des VQPRD français », a indiqué Xavier Jungmann, directeur marchés et développement du BIVB (Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne). Les exportations affichent ainsi une croissance de 14 %. Les ventes en France ont, quant à elles, cru de 7 %. Les données recueillies à fin décembre pour la campagne 2006-07 montrent des progressions à faire pâlir d´envie les autres vignobles : une hausse des transactions de 35 % par rapport à la précédente campagne. Et toutes les catégories d´AOC en profitent : +5 à +10 % pour les communales et les grands crus ; progression à deux chiffres pour les autres et les cours du vrac 2006 sont quasiment tous orientés à la hausse (entre +5 et +10 % avec des pointes à +20 et +30 %).
L´interprofession toutefois tient à rappeler que les prix en grande distribution et à l´exportation, deux circuits qui représentent les deux tiers des ventes, restent stables. « Le risque de surchauffe existe, précise Xavier Jungmann. Si on veut continuer à résorber nos stocks, il faut augmenter les ventes de nos vins de 15 millions de cols, notamment à l´export pour atteindre 55 % des volumes vendus en 2010 contre 47 % actuellement et ainsi ne pas risquer d´être excédentaire en France qui est un marché mature. " Sans plus attendre, le BIVB qui a accru ses recettes a décidé l´octroi d´un avoir de 5 % à l´ensemble de ses cotisants. " Une première dans son histoire qui confirme la relance du marché ", a indiqué Michel Baldassini, président du BIVB.