Les Bullicieuses, une nouvelle marque collective de vins effervescents dans le Gard
Face à la déconsommation des rouges, la Fédération des IGP du Gard se lance dans une politique de diversification produits avec la création d’une marque d’effervescents, Les Bullicieuses, avec l’objectif de toucher la génération Z.
Face à la déconsommation des rouges, la Fédération des IGP du Gard se lance dans une politique de diversification produits avec la création d’une marque d’effervescents, Les Bullicieuses, avec l’objectif de toucher la génération Z.
Lancée en grande pompe à Nîmes le 7 novembre dernier par Denis Verdier, président de la Fédération gardoise des vins IGP, la nouvelle marque Les Bullicieuses, ne dispose aujourd’hui d’aucun budget, ni plan marketing de grande ampleur. Le président mise sur la mobilisation collective des metteurs en marché locaux. Déjà, une cinquantaine de caves ont porté l’initiative sur les fonts baptismaux. Ici, pas de cahier des charges, ni pour la définition d’une typicité, de méthodes de vinification ou de sélection des cépages pour produire ces blancs et ces rosés. « Nous laissons libre cours à la créativité et au professionnalisme des viticulteurs pour proposer des produits de qualité diffusés au prix public aux alentours de 10 € », reprend le président. Il conseille tout juste une singularisation du produit avec un peu de muscat.
Dégustation des produits par une commission qualité
Chaque producteur pourra apposer la nouvelle marque collective, en cours d’inscription à l’Inpi, et sa base line "Sparkling Wines" sur ses bouteilles. « Les vins siglés devront être adoubés par la commission qualité réunie pour déguster les IGP du Gard », ajoute Denis Verdier. Leur mise en avant devait débuter dans les caveaux des domaines et des coopératives, et lors de la manifestation ReGard du 16 novembre. La chambre d’agriculture s’investit dans la démarche avec une mise en avant des bulles lors de l’ensemble de ses événements et compte se rapprocher de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière pour que les restaurateurs promeuvent cet effervescent local auprès de leurs clients.
Les Bullicieuses sera diffusé en SIG. Denis Verdier compte créer une antériorité pour déposer, à terme, à l’Inao, un projet de cahier des charges en vue de bénéficier d’une dénomination.
L’IGP ouvre un second front, celui des cocktails. Le prosecco ne doit-il pas son succès au spritz et à l’Aperol ? Cet été, l’Anivin a réalisé des tests consommateurs sur les terrasses parisiennes et formalisé les retours clients positifs sur le produit. L’ensemble des manifestations locales reprendront deux à trois recettes pour séduire les consommateurs. Les promoteurs de l’opération attendent un premier bilan de ces galops d’essai avant d’envisager une plus grande structuration de la démarche et d’agrandir leur périmètre commercial.