Le plein de nouveautés vitivinicoles au salon Agrovina

Finition High Clean Inside pour les cuves inox

L’entreprise italienne a mis en avant ses cuves inox avec finitions internes High Clean Inside, qui ont d’ailleurs remporté le prix de l’innovation de cette édition d’Agrovina. Cette finition, développée en collaboration avec l’université de Vérone, résulte d’un polissage miroir spécial donnant une rugosité de seulement 0,05 micron. Les soudures ont également droit à un traitement spécial. Albrigi parle de nombreuses économies pour le lavage : de 50 à 60 % d’eau en moins, 20 à 30 % de temps et 70 à 80 % en ce qui concerne les détergents. L’entreprise propose même de rendre les cuves autonettoyantes grâce à un système de lavage avec recirculation d’eau.

Le fabricant italien présentait aussi un concept récemment breveté de cuves montées sur vérin. Il s’agit d’une part de jouer avec la gravité selon les opérations et d’autre part de gagner en modularité (cuve à hauteur de l’opérateur pour plus de confort, relevées lors du nettoyage de la cave pour circuler dessous…).

RemDry, kit pour la gestion des eaux de pulvé

Syngenta présentait un kit pour la gestion des eaux contenant des résidus de produits phyto. RemDry est le fruit d’une collaboration avec l’université de Turin et l’entreprise Ecomembrane. Le système se compose de deux modules : une plateforme de rinçage mobile (bâche en PVC) sur laquelle on lave le pulvé, et une cuve d’évaporation octogonale en acier de 2500 l. La distribution en France est à l’étude.

Un pulvérisateur à dos à air propulsé

L’AS 1200 est un pulvérisateur à air propulsé, adaptable sur les appareils à dos électriques REB 15 AZ2 et REC 15 ABZ de la marque. La lance comprend une turbine et une buse (3 types possibles), et affiche un poids de 3 kg. Le flux d’air est variable (cinq niveaux) ainsi que la pression, allant jusqu’à 10 bars. Le pulvérisateur AS 1200 est commercialisé 2 800 € HT. Il est distribué en France par la société Annodis à Beaucouzé (49)

Une effeuilleuse pneumatique pour chenillard

La firme suisse vient de développer une effeuilleuse pneumatique adaptable sur les chenillards. L’idée étant de proposer une solution aux viticulteurs équipés de filets antigrêle, sur lesquels une effeuilleuse à rouleau ne peut pas intervenir. La puissance nécessaire est de 50 chevaux pour une effeuilleuse 1 côté et de 60 chevaux pour les 2 côtés. Les tarifs commencent à 26 000 €.

Un semoir à doubles disques

Le Hollandais propose un semoir à doubles disques avec rouleau packer à anneaux adapté à la vigne, le DZ Compact. La distribution de la graine est variable de 3 à 190 kg/ha et la profondeur de semis entre 0 et 20 mm. Il est décliné en quatre largeurs de travail : 0,97 m ; 1,35 m ; 1,80 m et 2,17 m.

Des sièges de taille électriques et innovants

Le constructeur italien Rocky propose deux sièges de taille articulés avec avancement par moteur électrique, Rocky one Freehands et Rocky one Mountain. Le premier est équipé d’un système d’avancement par torsion : la posture du torse et du bassin permet d’activer le moteur et de contrôler la direction. Le deuxième est équipé d’un joystick. Tous deux sont montés sur roues 4 pouces. La firme annonce une journée d’autonomie et un travail dans des pentes jusqu’à 25 %. Compter un peu moins de 3 000 € à l’achat.

Les chariots passent à l’électrique

Avec l’arrivée de la norme Euro 5 sur les chariots élévateurs qui devrait faire grimper le prix des matériels, Neuwerth a décidé de miser sur l’électrique. La série Hangcha XC (capacités de charge de 2 t à 3,5 t) intègre maintenant des batteries lithium-ion phosphate. Le châssis a été développé et l’élévateur allégé pour une meilleure autonomie.

Générateur d’azote format mini

L’entreprise française spécialiste de l’azote présentait Oris, un générateur d’azote mural qui se branche au compresseur de la cave. Le procédé filtre les particules et les huiles et produit jusqu’à 8 m³/h d’azote avec deux membranes, à un taux de pureté de 99,5 %. Le prérequis est d’avoir un compresseur capable de fournir 20 m³/h et une pression de 10 bars.

1895C, la souche de levure centenaire

Lors d’une dégustation de vins anciens issus du cépage suisse räuschling, un chercheur de l’Agroscope-Changins a découvert une souche de levure toujours viable dans une bouteille datant de 1895. Isolée et multipliée, elle est aujourd’hui commercialisée sous forme de levure sèche active. Cette souche est relativement neutre, permettant de mettre en avant les arômes variétaux du raisin. Elle est aussi rustique. Elle résiste aux fortes teneurs en alcool et aux faibles rapports glucose/fructose, forme peu d’acide acétique ni de H₂S et de biomasse, limitant ainsi le volume de lies. Elle est conseillée autant sur blanc que sur rouge et mousseux. Compter environ 80 € le sachet de 500 g.

Les panneaux récupérateurs débarquent

Le constructeur allemand a exposé son nouveau pulvérisateur, muni de panneaux récupérateurs. Son système de jets portés dispose d’un flux tangentiel, dont la vitesse et quantité d’air peuvent être réglés hydrauliquement. Chaque buse peut être fermée indépendamment. Les panneaux sont uniques en leur genre puisqu’ils ne sont pas complètement fermés : ils disposent d’ailettes pour la sortie de l’air et éviter l’effet de rebond du flux. En option, sont disponibles des capteurs de végétation avec coupure automatique, des pneus basse pression ou encore l’ordinateur de bord (système Inovel) destiné à la viticulture de précision. L’appareil est disponible avec des cuves de 600 à 3000 l, pour un tarif compris entre 30 000 et 45 000 € selon les options.