L’accent mis sur la pulvérisation confinée au Vinitech 2014
Les professionnels se sont donné rendez-vous début décembre à Bordeaux pour cette 19e édition du Vinitech-Sifel. Voici quelques nouveautés dévoilées lors de ce salon.
Les professionnels se sont donné rendez-vous début décembre à Bordeaux pour cette 19e édition du Vinitech-Sifel. Voici quelques nouveautés dévoilées lors de ce salon.
Le salon n’a certes pas explosé ses chiffres de visitorat, les exposants étaient globalement satisfaits de la qualité de celui-ci, beaucoup de visiteurs étant dans l’intention prochaine d’acquérir du matériel. Au chapitre des tendances, on notera la présence importante de pulvérisateurs à panneaux récupérateurs, mis en avant notamment au niveau de l’espace Ecophyto. Il faut dire que la région aquitaine entend fortement encourager financièrement l’achat d’appareils travaillant dans un milieu confiné, pour la santé des opérateurs et du voisinage mais aussi celle des nappes phréatiques.
Ideal : séquence de bout de rang et panneaux récupérateurs
Le Drop Save est un pulvérisateur pneumatique traîné doté de panneaux récupérateurs traitant deux rangs complets. Chaque diffuseur est muni d’une fermeture (serrage des anti-gouttes) pour s’adapter à la végétation. Cet appareil dispose d’une triple filtration au niveau de la récupération du produit, cette dernière se faisant par un système Venturi. Le produit récupéré est ensuite versé dans un premier réservoir tampon avant d’être conduit en douceur dans le réservoir principal, évitant ainsi les turbulences notamment avec les produits moussants.
Le Drop Save dispose d’un double essieu ; l’essieu arrière se relevant en bout de rang pour tourner plus court. Plus précisément, l’opérateur appuie sur un unique bouton qui arrête la pulvérisation, coupe la ventilation, replie les panneaux et relève l’essieu arrière.
John Deere : renouvellement de gammes
Les trois nouvelles gammes de tracteurs spécialisés fruitiers 5GF, vignes larges 5GN et vignes étroites 5GV sont disponibles avec une cabine spacieuse. Motorisées par FPT, ces trois gammes se déclinent en deux puissances (5075 et 5085 de 75 et 85 ch) animées par un blocs quatre cylindres de 3,2 litres. Les GN et GF disposent d’un modèle supplémentaire, le 5100, (4,5 litres, 100 ch). Les performances hydrauliques s’accroissent, le circuit à centre ouvert pouvant cumuler jusqu’à trois pompes pour atteindre 122,5 l/min, ainsi que sept coupleurs centraux et neuf arrière. En option, il est possible d’avoir des distributeurs à commande électro-hydrauliques pilotés depuis un levier multifonction. D’une capacité de 2,590 tonnes, le relevage peut être boosté pour atteindre 3,100 tonnes à l’aide de vérins additionnels. En option, un relevage et une prise de force avant sont disponibles.
Grégoire : la série G7 s’étoffe
Les trois nouvelles gammes de tracteurs spécialisés fruitiers 5GF, vignes larges 5GN et vignes étroites 5GV sont disponibles avec une cabine spacieuse. Motorisées par FPT, ces trois gammes se déclinent en deux puissances (5075 et 5085 de 75 et 85 ch) animées par un blocs quatre cylindres de 3,2 litres. Les GN et GF disposent d’un modèle supplémentaire, le 5100, (4,5 litres, 100 ch). Les performances hydrauliques s’accroissent, le circuit à centre ouvert pouvant cumuler jusqu’à trois pompes pour atteindre 122,5 l/min, ainsi que sept coupleurs centraux et neuf arrière. En option, il est possible d’avoir des distributeurs à commande électro-hydrauliques pilotés depuis un levier multifonction. D’une capacité de 2,590 tonnes, le relevage peut être boosté pour atteindre 3,100 tonnes à l’aide de vérins additionnels. En option, un relevage et une prise de force avant sont disponibles.
Weber : panneaux récupérateurs combinés au tangentiel
L’Allemand propose sur ses pulvérisateurs à flux tangentiel l’ajout de panneaux récupérateurs. Montés sur sécurité d’effacement, ces panneaux sont orientables.
Ils se démontent en deux secondes lorsque la végétation est
développée. Entraînée
mécaniquement par courroie par les turbines, la pompe inox en bas de chaque descente est précédée d’un filtre. À engrenage, elle est peu sensible aux impuretés.
NR Inov’Concept : un seul opérateur pour la complanteuse
Nicolas Rogier continue d’étoffer son offre en complanteuses avec une version s’intégrant sur les tracteurs interlignes. Positionnée à gauche ou à droite, la complanteuse est alors montée sur un mât lui-même fixé sur un châssis coulissant sous le tracteur, permettant de déporter la machine sur le rang. Lorsque le tracteur est dépourvu de cabine ou doté d’un pare-brise ouvrant, un seul opérateur assure la conduite, l’insertion du complant et du tuteur dans le tube, le positionnement de la machine et la complantation, en installant un plateau devant le tableau de bord pour stocker complants et tuteurs. Sur le relevage arrière, une cuve alimente en eau et arrose le complant fraîchement mis en place. La complanteuse est affichée au tarif de 14 800 euros auquel il faut ajouter le bâti. Elle peut aussi être installée sur enjambeur.
Pellenc : lancement des premiers enjambeurs
Le constructeur du Vaucluse dévoilait la première mouture de ses tracteurs enjambeurs, suite au rachat de Lauprêtre. Le Pellenc HD 130 est un modèle trois roues à voie variable qui remplace le LH R1 Power. D’ores et déjà, ce tracteur arbore un moteur Deutz 4 cylindres turbo de 2,9 litres doté d’un FAP pour répondre à la norme anti-pollution Tier 4f. Il gagne quelques chevaux tout en conservant son poids inférieur à 1,5 tonne, cabine comprise.
Début 2015, Pellenc commercialisera un nouvel enjambeur quatre roues baptisé HD 330. Il sera doté d’un moteur Përkins répondant aux normes Tier 4i. Ces deux tracteurs héritent par ailleurs d’un système d’accrochage rapide des outils des mâts Multiviti.
R Guyard : une arracheuse de ceps morts
L’entreprise médocaine lance une arracheuse de ceps morts. Monté sur tracteur interligne ou sur enjambeur, cet appareil, qui se négocie à partir de 5250 €, se compose d’un bras sur lequel prennent place un parallélogramme et une griffe.
Le parallélogramme permet de déplacer latéralement la griffe au-dessus du cep à arracher, tout en restant sous le fil du bas. La rotation à 180° permet à la griffe de s’enfoncer à 45 centimètres de profondeur.
La terre est ensuite reposée au choix dans le trou formé, une fois le cep enlevé, ou dans l’interrang. Selon le nombre de dents, la largeur de travail varie de 35 à 50 centimètres.