vallée du rhône
Inter Rhône mise sur le grand export, le premium et le blanc
À l’occasion de Découvertes en Vallée du Rhône, Michel Chapoutier, président d’Inter Rhône, a dévoilé sa politique. S’appuyant sur Éric Rosaz, son nouveau délégué général depuis novembre dernier, il affirme « qu’il faut rehausser l’AOC par une augmentation constante de la qualité et des prix. Ceux qui ne veulent pas suivre cette politique de produits premium peuvent valoriser leur production en IGP ». Ensuite, Michel Chapoutier a déploré que la vallée du Rhône n’exporte qu’un tiers de ses produits (460 millions d’euros). Le président engage donc l’interprofession dans la pénétration des marchés norvégiens, tchèques, polonais et autrichiens, dans un investissement accru sur l’Amérique du Nord au « marché très dynamique », et dans des prises de positions sur les plates-formes commerciales asiatiques de Hong Kong, Taïwan et Singapour ainsi qu’en Australie.
Moins de production de rosé et blanc en 2016
La vallée du Rhône a produit 3,06 millions d’hectolitres en 2016, contre 3,03 millions d’hectolitres en 2015. 81 % des volumes ont été revendiqués en rouge, 13 % en rosé, en baisse de 12 %, et 6 % en blanc, en retrait de 7 %. « Nous ne misons pas sur le rosé car nous ne savons pas si nous avons à faire à une croissance durable ou à un effet de mode, analyse le président. Par contre, nous engageons la production à se lancer dans le blanc qui va connaître une forte croissance en raison des changements d’habitudes alimentaires. La Vallée du Rhône est l’une des rares régions viticoles à s’étendre sur les 4 % de territoire calcaire de la planète propices à produire des blancs de qualité. »