CAVE DE DIE JAILLANCE
Des coopérateurs mutualisent les risques pour produire de l’électricite
CAVE DE DIE JAILLANCE
LA CAVE DE DIE JAILLANCE S’EST EQUIPEE DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUE. Le temps de retour sur investissement net est estimé entre 7 et 10 ans pour les exploitants.
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Stéphane LEITENBERGER
27 coopérateurs de la cave de Die Jaillance et la coopérative ont récemment investi dans un projet de production d’électricité locale et renouvelable en valorisant leurs outils de travail : les toitures des bâtiments de chaque vigneron(7500m2) et celle du site industriel de la cave (3 500 m2). Leur objectif : proposer un revenu supplémentaire à chaque adhè- rent et atteindre l’autonomie électrique pour la cave. Puissance totale : 1 550 kW/h.
S’affranchir du coût de l’électricité
À l’origine de l’initiative, Vincent Lefort, vigneron à Barnave (16 ha en bio) et Jean- Pierre Brun du bureau d’étude : “ Ce n’est pas seulement un projet technique et finan- cier. Cette démarche collective et concertée s’inscrit dans une réflexion sur le renchérissement du coût de l’énergie et de la dépen- dance des vignerons vis-à-vis des fournis- seurs en électricité. Chaque projet est individuel.
Les appels d’offre, l’ingénierie, lechoixdes installations, de l’entreprise ont été effectués par un bureau d’étude. On a bouclé les 25 premiers projets de centrales photovoltaïques et celui de la cave en un temps record pour bénéficier d’un tarif d’achat fort à 0,60 kWh. ” Pour sa centrale de 220 m2, Vincent Lefort compte tirer un bénéfice net de 20 000 euros par an dès la dizième année. L’emprunt sur dix ans est couvert par la production d’électricité. “ Le temps de retour sur investissement net se situe entre 7 et 10 ans pour les exploitants ”, précise Jean- Pierre Brun du bureau d’étude. Le béné- fice de la cave servira à financer les investissements collectifs de réduction d’énergie : chaudière bois, isolation.
S’affranchir du coût de l’électricité
À l’origine de l’initiative, Vincent Lefort, vigneron à Barnave (16 ha en bio) et Jean- Pierre Brun du bureau d’étude : “ Ce n’est pas seulement un projet technique et finan- cier. Cette démarche collective et concertée s’inscrit dans une réflexion sur le renchérissement du coût de l’énergie et de la dépen- dance des vignerons vis-à-vis des fournis- seurs en électricité. Chaque projet est individuel.
Les appels d’offre, l’ingénierie, lechoixdes installations, de l’entreprise ont été effectués par un bureau d’étude. On a bouclé les 25 premiers projets de centrales photovoltaïques et celui de la cave en un temps record pour bénéficier d’un tarif d’achat fort à 0,60 kWh. ” Pour sa centrale de 220 m2, Vincent Lefort compte tirer un bénéfice net de 20 000 euros par an dès la dizième année. L’emprunt sur dix ans est couvert par la production d’électricité. “ Le temps de retour sur investissement net se situe entre 7 et 10 ans pour les exploitants ”, précise Jean- Pierre Brun du bureau d’étude. Le béné- fice de la cave servira à financer les investissements collectifs de réduction d’énergie : chaudière bois, isolation.