Commercialisation
Comment exporter sans soucis administratifs
Commercialisation
Le domaine Charles Audoin à Marsannay exporte aux États-Unis. Pour gérer toute la partie administrative, l´importateur est d´une aide précieuse.
Repiqueuse d´étiquettes au pied du bureau prête à inscrire les mentions obligatoires, Cyril Audoin " ne se prend pas la tête " avec la gestion de la paperasse administrative pour exporter ses vins de Marsannay aux États-Unis. Son secret ? Un importateur fiable, en alerte sur toutes les nouvelles réglementations. Il le guide, voire même prend le relais auprès de l´administration américaine.
A l´instar de l´obtention de son numéro FDA (Food and Drug Administration), obligatoire pour exporter aux États-Unis depuis l´adoption par ce dernier du Bioterrorism Act, qui est décerné à la condition d´avoir un représentant aux États-Unis. C´est d´ailleurs souvent l´importateur qui assume ce rôle, comme dans le cas du domaine Charles Audoin. " En 2003, lors de l´instauration du Bioterrorism Act, mon importateur m´a envoyé le numéro FDA, je n´ai pas eu à effectuer de démarches particulières ", se souvient Cyril Audoin. Pour les moins chanceux, l´obtention de ce numéro suppose de passer une bonne demi-heure à remplir le formulaire de la FDA sur Internet.
L´autre document incontournable de l´entreprise exportatrice de vin est le document administratif d´accompagnement qui définit le produit lors de son transit en Europe. Celui-ci peut être rempli par le viticulteur lui-même. Mais le domaine Charles Audoin a opté pour faire appel au correspondant local des douanes. Celui-ci se charge de remplir le document et d´apposer le timbre. Sujet d´inquiétude : la raréfaction de ces représentants locaux dont le nombre a été réduit drastiquement en 2000. Pour ceux qui n´ont pas la chance ou la volonté de faire appel aux correspondants locaux, les douanes distribuent des documents pré-validés ou des machines à timbrer.
La législation impose également des mentions obligatoires à apposer sur l´étiquette, et implique d´utiliser une contre-étiquette, notamment pour le fameux avertissement concernant les femmes enceintes. L´investissement de 3000 euros pour l´achat de la repiqueuse est vite rentabilisé car la machine permet d´imprimer le nombre d´étiquettes au plus juste. Ne reste plus qu´à la faire fonctionner !