Aller au contenu principal

côtes-du-rhône
Anagram, le nouveau contrat de confiance

Sébastien Bouvet-Labruyère s'est engagé à payer les fournisseurs de Raphaël Michel dans deux ans et demi moyennant un engagement à continuer à le fournir.
© E. Brugvin

En 2017, la cession de paiement de Raphaël Michel a laissé 5 millions d’euros (M€) d’impayés auprès de producteurs indépendants et de quelques coopératives. Sébastien Bouvet-Labruyère, issu de la quatrième génération d’une famille de viticulteurs, convaincu que le modèle économique était viable, a décidé de reprendre le négociant assembleur sous le nom Anagram. En accord avec le tribunal de commerce, ce repreneur d’entreprise a rencontré l’ensemble des créanciers en leur proposant trois solutions. Une extinction de la dette contre 20 % de la facture. Un étalement des sommes impayées sur huit ans. Et la troisième solution « qui a été acceptée par 95 % des producteurs, rapporte Sébastien Bouvet-Labruyère, un paiement dans deux ans et demi contre un engagement à continuer à nous fournir ».

Les banques ont remis 5 M€ dans l’affaire

Cette formule a permis d’assurer des approvisionnements. Anagram veut désormais développer des gammes premium d’AOP, dont des crus. Pour financer la relance de l’entreprise, Labruyère a renégocié 14 M€ d’engagements auprès des banques, qui ont remis 5 M€ dans l’affaire. Labruyère reprend l’ensemble des actifs, 100 000 hl de cuverie, 80 000 hl de stock (8 M€), les trente salariés et le passif de 28,40 M€ transféré sur la filiale Dolia pour échapper à la mise en examen de la maison mère Raphaël Michel et de ses dirigeants.

Les plus lus

Paysage viticole lors des vendanges manuelles le 15 septembre 2023, à Tauxières, dans la Marne, en Champagne
Vignes enherbées. Parcelle de pinot noir
Prix des vignes 2023 : quelle évolution par région ?

Sous le triple effet de la crise, de la baisse de consommation de vin et des aléas climatiques, le prix des hectares de vignes…

Benjamin Meï met en œuvre les principes de la permaculture et de l'hydrologie régénératrice pour des vignes plus résilientes.
« Les vignes n’ont presque plus de carences grâce à la permaculture »

À la tête de deux domaines situés à Pertuis dans le Luberon, Benjamin Meï voit dans la permaculture une façon de rendre ses…

Franck Mousset (à droite) et son fils Thomas ont adopté certains principes de la permaculture, comme la plantation de la vigne selon les courbes de niveau, la construction ...
« Nous effectuons de moins en moins d'opérations à la vigne grâce à la permaculture »

Dans leur domaine du nord Vaucluse, Franck et Thomas Mousset ont adopté certains principes de la permaculture. Reportage.

Geoffrey Gabaston a mis au point cette faucheuse frontale pour couper les couverts végétaux de l'interrang et les envoyer sous le rang de vigne.
Astuce de vigneron | « J’ai imaginé une faucheuse frontale pour mulcher le rang de vigne »
Geoffrey Gabaston, chef de culture au domaine Carsenac à Montans, dans le Tarn, a élaboré une faucheuse pour ses couverts qui lui…
Suite à l'enquête menée auprès des viticulteurs, la filière Vin affine sa demande d'arrachage.
« Pour l’arrachage de vignes, on va se situer plutôt autour de 50 000 à 60 000 hectares »

Jérôme Despey, président du conseil spécialisé Vin de FranceAgriMer, fait le point sur l’évaluation des surfaces à arracher…

Le marcottage permet de créer un nouveau plant très rapidement, un argument qui séduit certains viticulteurs.
Le marcottage de la vigne : dans quels cas est-il intéressant ?
Évidence pour les uns, hérésie pour les autres, marcotter les complants se révèle un moyen efficace mais éphémère. La technique…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Vigne
Consultez les revues Réussir Vigne au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters des filières viticole et vinicole