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Aix-en-provence veut toujours perdre son “ coteaux ”

À la suite d’un jugement infirmant une décision de l’Inao, les coteaux d’aix-en-provence repartent à l’attaque pour réduire leur patronyme à “ Aix-en-Provence ”. Une histoire de nom qui dure depuis 2005.

L'Inao a retoqué la demande de changement de nom en 2010, mais un récent jugement oblige l'Institut à se 
pencher à nouveau sur la question.
L'Inao a retoqué la demande de changement de nom en 2010, mais un récent jugement oblige l'Institut à se
pencher à nouveau sur la question.
© Coteaux d'aix-en-provence

Les coteaux d’aix-en-provence poursuivent leur action pour abandonner le nom “ coteaux ” et ne garder que celui de la ville. En effet, suite à l’audience du 30 mai dernier, le tribunal administratif de Montreuil donnait raison le 13 juin à leur syndicat général contre un refus de l’Institut d’enlever le préfixe et enjoint l’Inao de réétudier la demande. L’action en justice a été menée suite au vote du Comité national de l’Inao du 16 novembre 2010. “ Sur 49 membres présents, 8 votaient pour, 5 contre, 25 s’abstenaient, 11 personnes ne prenaient pas part au vote ”, explique Maître Charlotte Assemat, avocate du syndicat. Le président du Comité national en conclut que la demande n’a pas été approuvée. Que donnera la prochaine décision de l’Inao ? Suspense, d’autant plus que son règlement interne été modifié depuis. Ce changement patronymique était bien engagé avec un avis favorable du comité régional de l’Inao en 2005, puis, en septembre 2009, enrichi d’une déclaration du médiateur nommé par la Commission permanente de l’Inao évoquant “ l’absence d’arguments d’opposition suffisamment forts ”. Cette dernière avait demandé une baisse des rendements entérinée depuis et passée dans les faits.



Réserves du syndicat


En 2008, au moment de l’enquête, seul le Syndicat des vins côtes de provence avait émis des réserves. “ Nous n’avons pas fait barrage quand nous avons été consultés par la commission d’enquête sur la suppression de ce préfixe, rappelle Marc Rolley, directeur du syndicat. Nous estimons que l’absence de préfixe s’adresse aux petites appellations très spécifiques comme bandol, cassis, palette aux rendements plus faibles. Retirer ” coteaux “ aurait permis de bénéficier de cette image valorisante sans en avoir les inconvénients. Cette disparition pourrait être une source d’affaiblissement de la protection du nom de l’appellation par homonymie complète avec le nom de la ville. Enfin, cette appellation créerait, chez le consommateur, une différentiation avec le côtes-de-provence et le coteaux varois. Certes luberon et ventoux ont perdu leur préfixe. Nous avons déjà souligné à l’Inao son incohérence dans ses décisions ”.

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