Devenir agricultrice ou agriculteur : une semaine pour susciter des vocations
Dans toutes les régions, c’est la mobilisation. Vidéos, visuels… Sur les réseaux sociaux, les posts se succèdent. Agriculteurs et agricultrices veulent faire découvrir leur métier et donner envie de le choisir . La semaine du renouvellement des générations en agriculture dure jusqu’au 13 février… et plus longtemps encore puisqu’elle se déroule essentiellement en ligne. @JeunesAgri #RGA
Dans toutes les régions, c’est la mobilisation. Vidéos, visuels… Sur les réseaux sociaux, les posts se succèdent. Agriculteurs et agricultrices veulent faire découvrir leur métier et donner envie de le choisir . La semaine du renouvellement des générations en agriculture dure jusqu’au 13 février… et plus longtemps encore puisqu’elle se déroule essentiellement en ligne. @JeunesAgri #RGA
Du 8 au 13 février, c’est la semaine du renouvellement des générations en agriculture (RGA). Pour l’occasion, le réseau Jeunes agriculteurs a décidé de se mobiliser en proposant des témoignages de ceux qui ont fait le choix de l’agriculture.
Pourquoi se sont-ils installés ? Comment s’est déroulée leur installation ? Ils racontent tout ce qui leur a permis de devenir des agriculteurs épanouis dans leur profession.
L’objectif de cette communication est de « susciter des vocations, » explique le syndicat. Car, il faut assurer la relève. D’ici 6 ans, 45 % des agriculteurs seront en âge de partir à la retraite.
Nombreux aspects positifs
La Bretagne, comme les autres régions, s’est mobilisée pour cette semaine RGA. Les JA de la région ont posté des vidéos sur les réseaux sociaux et présentent aussi des visuels pour « communiquer sur les nombreux aspects positifs du métier d’agriculteurs : un métier qui a du sens, des tâches diversifiées, être son propre patron, être au contact de la nature, un métier de contact humain ».
Agriculteur cherche repreneur
Sur France Inter, le magazine Interception du dimanche 7 février était consacré à ce sujet de la transmission en agriculture. La succession est un enjeu vital mais comment trouver la bonne personne ? A l’approche de la retraite, les agriculteurs sont en quête de successeur. Pourtant, actuellement, on ne compte que 2 installations pour 3 départs à la retraite. Les terres sont souvent reprises par des agriculteurs déjà installés. La taille des fermes augmente. Les terres à reprendre pour s’installer se font rares et s’installer sur une ferme traditionnelle devient un gouffre financier. Alors il faut trouver de nouveaux schémas. C’est toute cette problématique que présente la chaîne de radio dans son émission de 46 minutes.
Devenir agricultrice : une évidence pour Léa
Le parcours n’est pas facile. Il faut être motivé et faire preuve de ténacité. C’est le cas de Léa, fille d'agriculteur, dont l’histoire est racontée dans Agri 79. Même si c'est pour elle une évidence, elle sait que tout ne sera pas si simple. « La jeune femme, titulaire d’un bac pro technicien agricole obtenu à la MFR de Saint-Germain-de-Marencennes (17), ne se voit pas faire autre chose, » assure le journal départemental. « J’ai baigné depuis toute petite dans l’ambiance de la ferme et aujourd’hui, c’est amplement mon choix de devenir agricultrice, » dit Léa.« Depuis mars, nous sommes accompagnés par le CERFrance pour détailler le plan juridique et économique de mon installation, » précise-elle.
La future agricultrice ne pourra officiellement s’installer que début 2022. Mais elle et son père ont déjà beaucoup d’idées et veulent explorer des pistes : vente directe, ateliers porcs et poules marandaises, accueil à la ferme…
Lire l’intégralité de l’article « Léa veut s’installer malgré les difficultés » dans Agri 79.