La préfecture de l’Orne explique dans un communiqué que « si seulement huit cas avaient été mis en évidence entre 2015 et le printemps 2022, cinq cas supplémentaires ont été diagnostiqués pour la campagne 2022-2023 dont quatre pour le seul mois de janvier ». Dans le Calvados, huit cas ont recensé sur l’année civile 2021, cinq en 2022, et trois autres cas sont survenus sur les premiers mois de 2023.
Audits de biosécurité dans les élevages
Cette forte augmentation du nombre de foyers a conduit les services de l’État et les partenaires concernés (Chambre d’agriculture, GDS, GTV, Fédération des chasseurs et Office français de la biodiversité) à s’engager autour d’un plan d’action renforcé. Il comprend « l’identification des exploitants qui n’auraient pas réalisé le dépistage obligatoire (pâturage temporaire sur la zone) et la mise en place systématique de suites (retrait de cartes vertes, suites pénales…) et le renforcement de la formation des vétérinaires au dépistage et leur supervision par les services d’inspection ».
Le plan mentionne également la mise en place des mesures de biosécurité dans les élevages après un audit conduit par le GDS, une augmentation des analyses sur les blaireaux et sangliers en zone infectée, et « un accompagnement attentif et adapté des éleveurs concernés ».
