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Salon de l’agriculture : Eliance fait appel à l’art pour promouvoir les métiers de l’élevage et présente ses perspectives en caprin

Eliance a promu les métiers du conseil en élevage lors du salon de l’agriculture. L’occasion aussi d’évoquer les perspectives de développement pour les éleveurs caprins.

Pierre Martin et Cyril Cabrol devant le stand Eliance au salon de l'agriculture 2025
Pierre Martin et Cyril Cabrol d'Eliance ont présenté les perspectives de développement en élevage caprin.
© D. Hardy

Lors du Salon de l’agriculture, Eliance a marqué sa deuxième participation avec une communication audacieuse associant l’art et l’élevage. « Notre fédération cherche valoriser les métiers du conseil, de l’insémination et du service en élevage auprès du grand public tout en captant l’attention des jeunes générations », explique Cyril Cabrol, son directeur. Parmi les animations phares, une performance de graffeur, une mini-pièce de théâtre et des conférences et tables ronde sur la génétique ou l’alimentation des ruminants. « Nos métiers restent encore trop peu connus alors qu’ils sont essentiels au bon fonctionnement des élevages », souligne le directeur en pointant les difficultés de recrutement parfois observés.

Des perspectives innovantes en caprin

Pour l’élevage caprin, la structure née de la fusion en 2022 d'Allice (insémination) et de France Conseil Elevage met en avant ses travaux et perspectives d’avenir. Ainsi, un consortium est en cours de création autour d’Adice, le conseil en élevage de l’Ardèche, de la Drôme et de l’Isère, pour concrétiser la balance d’autopesée des chevrettes. « L’un des défis majeurs pour la filière caprine est l’acquisition de nouvelles données permettant d’améliorer le pilotage des élevages et d’optimiser les performances des troupeaux, explique Pierre Martin, ancien directeur de Capgenes et nouveau responsable des affaires publiques à Eliance. Les outils connectés, comme cette balance autonome développée par Adice, sont une avancée notable mais il faut mutualiser les efforts pour permettre la viabilité économique de cette innovation. »

Lire aussi : « J’ai inventé une balance d’autopesée pour mes chevrettes »

Exploiter le spectre MIR 

Une autre avancée prometteuse concerne l’exploitation des analyses de lait par spectrométrie en moyen infrarouge (MIR) en caprin. « Cette technologie, déjà bien implantée en lait de vache, pourrait donner des indications sur le statut énergétique des chèvres ou des prédictions sur les émissions de méthane », s’enthousiasme Pierre Martin. Des mesures de méthane sont déjà en place à la chèvrerie Inrae du Domaine de la Sapinière à côté de Bourges. « Comme les chèvres sont traites régulièrement, on peut récupérer leurs spectres MIR et les croiser avec les mesures fines de méthane produites par les animaux » précise Pierre Martin. De quoi, d’ici quelques années, repérer les animaux plus efficients et sélectionner des lignées caprines moins émettrices de gaz à effet de serres.

Lire aussi : Eliance au salon de l’agriculture pour promouvoir ses métiers et l’IA

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