Aller au contenu principal

L’alimentation des porcs bretons est à 60 % industrielle

Six porcs sur dix élevés en Bretagne consomment des aliments complets industriels. Cependant, la part des aliments fabriqués à la ferme n’a cessé d’augmenter depuis quinze ans dans la région.

Selon les chiffres publiés par Agreste, 60 % des porcs bretons sont nourris avec des aliments composés fabriqués en usine.

Pour les fabricants industriels bretons, ce marché représentait 3,2 millions de tonnes d’aliments en 2022, soit 70 % de la production nationale. Le volume d’aliments porcs produit par ces industriels a cependant baissé de près de 20 % en quinze ans, soit 900 000 tonnes fabriquées en moins par an. En cause, la baisse du cheptel porcin breton (et des régions périphériques), l’amélioration constante des indices de consommation et aussi le développement des fabriques d’aliments à la ferme. Selon une étude réalisée en 2015 par Agreste, 10 % des élevages bretons fabriquent « tout ou presque » leurs aliments. Cette proportion est inférieure à celle du reste de la France (23 %). En revanche, 31 % des élevages bretons associent l’achat d’aliments complets et la fabrication à la ferme, contre 19 % ailleurs. Agreste souligne cependant la faible autonomie alimentaire des élevages bretons. Le service de la statistique agricole calcule que moins de 20 % des matières premières des aliments consommés sont produites sur les exploitations elles-mêmes.

Les plus lus

<em class="placeholder">Frédéric Lecherf, le chef d’élevage (à droite), avec Inès Pavageau (apprentie MFR Les Herbiers) et Angélique Lecherf. « La bonne entente dans une équipe découle ...</em>
Maternité collective de Matessart en Vendée : près de 40 porcelets sevrés dès la première année

Le travail réalisé par l’équipe de salarié de la SAS Matessart avec les partenaires de la structure a permis d’atteindre des…

<em class="placeholder">Jérôme rondel (à gauche), avec Antonio Beaudet, Eau Sure &quot;Mes cuves d stockage permettent désormais un prélèvement régulier de l’eau, ce qui limite la baisse du ...</em>
« En Côtes d'Armor, mes deux cuves stockent un jour de consommation d’eau de mon élevage porc  »

L’installation de deux cuves de stockage d’eau d'une capacité totale de 15 mètres cubes a permis à Jérôme Rondel, éleveur en…

<em class="placeholder">Un allégement des procéduresadministratives lorsdes projets devrait êtrepermis par la loi Duplomb.</em>
Loi Duplomb : un premier pas positif pour les élevages de porcs et de volailles

Après l’adoption de la loi Duplomb début juillet par le Sénat puis par l’Assemblée nationale, il faut encore attendre les…

<em class="placeholder">Carole Joliff, présidente du CRP Bretagne, Christiane Lambert, présidente de la Fict, David Louzaouen, administrateur à l&#039;UGPVB, Alexis Leveau, directeur général de ...</em>
52 % des porcs mâles abattus sont des mâles entiers

La part de mâle entier poursuit sa progression et représente 20 % des porcs présentés au catalogue du Marché du porc…

<em class="placeholder">L’abattoir de Montfort sur Meu de Cooperl Viande a investi en 2024 dans un dispositif d’étourdissement au CO2.</em>
Les grands abattoirs de porcs français consolident leur production

Après la crise de 2022-2023, les grands abattoirs du Grand Ouest stabilisent leur production et investissent de manière…

<em class="placeholder">Les salaisonniers utilisateurs de viande de porcs mâles entiers exigent des produits sans défaut d’odeurs.</em>
L’Ifip valide le protocole de détection des odeurs Sanmalo en abattoir de porcs sur des lardons

Des lardons issus de carcasses de mâles entiers notées 1 par la méthode de détection des odeurs Sanmalo sont autant appréciés…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)