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I-Tek associe ventilation centralisée et raclage en V

Sur la base de son concept de bâtiment Isotek, I-Tek décline une version engraissement qui intègre le circuit de ventilation centralisée au système d’extraction des déjections par raclage en V.

Un an après le lancement de son nouveau concept de bâtiment Isotek basé sur une charpente métallique et des cloisons légères, I-Tek présentait le 10 novembre dernier chez Laurent Dartois à Saint-Maden, Côtes-d’Armor, une version engraissement de 1 920 places en 8 salles de 240 places, intégrant une ventilation centralisée et un raclage en V. Le bâtiment étant destiné à accueillir des futurs reproducteurs à haut statut sanitaire, l’air est au préalable éliminé de ses impuretés par deux tours de filtration. Il emprunte ensuite une gaine située sous le couloir latéral d’accès aux salles, avant de diffuser dans les salles par les poteaux Exatop. Les salles disposent de quatre lignes de raclage en V, avec une extraction des urines par un caniveau central et une évacuation de la fraction solide par des trappes de sortie qui s’ouvrent uniquement à l’arrivée des racleurs. Les déjections tombent alors dans un couloir latéral fermé à l’opposé de la gaine d’entrée d’air, sur un racleur à palettes qui les transfère vers une aire de stockage. L’air est extrait par des volets motorisés et régulés, intégrés aux trappes de raclage. Il emprunte ensuite le même couloir latéral que les déjections solides, pour être acheminé vers des cheminées d’extraction qui pourront intégrer si besoin un laveur d’air. "Les ouvertures des trappes de raclage ne perturbent pas plus le circuit d’air qu’une ouverture de porte", garantit Julien Norée, directeur d’I-Tek solutions. Selon lui, le passage l’air chaud extrait des salles pourrait permettre un assèchement des déjections solides qui passent dans le couloir d’évacuation. "Nous ferons prochainement des mesures pour le prouver."

C’est le second bâtiment Isotek construit Laurent Dartois, après un bloc gestantes de 216 places également sous air filtré (voir Réussir Porc, janvier 2017, page 34)."C’est un bâtiment facile à chauffer. Le pouvoir thermique des matériaux utilisés est meilleur que celui du béton", constate l’éleveur. "Par ailleurs, on gagne beaucoup de temps au lavage. Le confort de travail est nettement amélioré, grâce aussi à l’apport de lumière naturelle. Enfin, son intégration dans le paysage est excellente. Pas besoin de planter une haie pour le cacher !" En tenant compte de la filtration, d’une machine à soupe dédiée au bâtiment et de l’aire de stockage des déjections, le bâtiment d’engraissement revient à 630 euros la place.

Un racleur sur fond de fosse coulé sur place

Le racleur en V fourni par l’entreprise CRD à Ernée, Mayenne, est constitué de lames en inox qui poussent les déjections solides, et d’un obus parcourant la gouttière centrale pour entraîner les urines vers la canalisation d’évacuation. Les pentes du fond de fosse ont été coulées sur place. "Une solution qui nécessite un travail de précision, mais qui coûte nettement moins cher que les éléments béton préfabriqués", souligne Julien Norée. Les racleurs sont entraînés par des cordes en kevlar, donnés pour plus résistantes au frottement et à la traction que les câbles en inox. Ils ont aussi l’avantage de ne pas s’étirer. "C’est un matériau utilisé fréquemment dans les stabulations à vaches. Les fabricants disposent de suffisamment de recul pour garantir sa bonne tenue, même en milieu difficile."

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