Agriculteurs : attention à cette nouvelle arnaque administrative !
Une CUMA a reçu une facture de 235 euros qui vient de la CNRCS. Derrière ce sigle se cache la « Chambre nationale du registre du commerce et des sociétés », une entreprise qui tente de se faire passer pour le Registre des commerces et des sociétés, le RCS. A chaque fois que quelqu’un tombe dans son piège, ladite chambre empoche 234,15 euros. Attention à ce type d’arnaque administrative. Vigilance !
Une CUMA a reçu une facture de 235 euros qui vient de la CNRCS. Derrière ce sigle se cache la « Chambre nationale du registre du commerce et des sociétés », une entreprise qui tente de se faire passer pour le Registre des commerces et des sociétés, le RCS. A chaque fois que quelqu’un tombe dans son piège, ladite chambre empoche 234,15 euros. Attention à ce type d’arnaque administrative. Vigilance !
En cette période de confinement, il faut redoubler de vigilance. Car les fraudeurs n’ont pas décidé de réduire leurs activités. Ils sont à l’affût. Attention arnaque !
Benoît Battut est responsable de la Cuma du Labiou, créée en 2017, au Vigean dans le Cantal. Récemment, il a reçu un courrier de la « Chambre nationale du registre du commerce et des sociétés », la CNRCS.
La lettre aux couleurs bleu-blanc-rouge ressemblait à un courrier officiel, le sigle pouvait faire penser à celui du Registre des commerces et des sociétés, le RCS, qui a en charge l’immatriculation des nouveaux commerces et sociétés. La missive présentait à son destinataire une facture de 235 euros, à payer sous 15 jours, par virement bancaire ou par chèque.
Une tromperie à 235 euros pour celui qui se fait prendre
Etonné de cette somme réclamée, Benoît Battut contacte la Fédération des Cuma. Renseignements pris, il s’agit bel et bien d’une arnaque administrative.
Cette démarche frauduleuse est d’ailleurs connue des services des directions départementales de la protection des populations (DDPP). « La CNRCS est une société privée qui n’a aucun lien avec le registre des Commerces et des Sociétés », indique la DDPP de Paris. Le paiement demandé « n’a aucun caractère obligatoire ».