Outils de pilotage de l’irrigation – Un « grand potentiel en matière d’économie d’eau »
L’usage par les agriculteurs d’outils de pilotage de l’irrigation évolue avec les technologies numériques mais il est encore trop faible. Il s’agit pourtant d’un levier qui permet d’avancer en matière d’économie d’eau. C’est l’avis de Bruno Molle, responsable du Laboratoire Inrae de recherche et R&D sur les technologies d'irrigation.
L’usage par les agriculteurs d’outils de pilotage de l’irrigation évolue avec les technologies numériques mais il est encore trop faible. Il s’agit pourtant d’un levier qui permet d’avancer en matière d’économie d’eau. C’est l’avis de Bruno Molle, responsable du Laboratoire Inrae de recherche et R&D sur les technologies d'irrigation.
L’usage par les agriculteurs d’outils de pilotage de l’irrigation est estimé à 17 % des surfaces. Ce chiffre provient d’une étude Agreste de 2017. Il a été avancé par Bruno Molle, responsable du Laboratoire Inrae de recherche et R&D sur les technologies d'irrigation, lors d’une visioconférence du Varenne agricole de l'eau le 17 novembre. « Pas suffisant », a-t-il commenté, à l’occasion de cet échange sur le thème « quels leviers pour une irrigation efficiente compatibles avec le bon état des eaux et les autres usages ».
17 % des surfaces : « pas suffisant »
En irrigation, « le pilotage reste le parent pauvre des pratiques » estime le spécialiste. « Pourtant c’est là qu’existe le plus grand potentiel en matière d’économie d’eau. D’autant plus lorsque les agriculteurs sont soumis à un tour d’eau ou des quotas, qui peuvent être restreints. » Cette part de moins de 20 % est à relativiser car elle correspond aux agriculteurs équipés personnellement. Elle est « en cours d’évolution, avec l’arrivée massive du numérique » nuance Bruno Molle. Mais selon le spécialiste, « les gens qui consultent les avertissements irrigation sont en nombre beaucoup plus important ».