Aller au contenu principal

Commerçants en bestiaux : « Les négociants s’engagent au quotidien, ils ont aussi des attentes vis-à-vis de leurs partenaires »

Lors du 35ème congrès d'Elvea le 5 septembre dans le Puy-de-Dôme, la Fédération française des commerçants en bestiaux a exprimé ses attentes envers ses partenaires du réseau.

négociant achat bétail en ferme
© La-viande.fr
FFCB négociants en bétail
Philippe Pruvost, président de la commission viande de la Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) © FFCB
 

« Une décapitalisation à un niveau jamais vu, une lutte au quotidien pour l’achat des animaux, des abattoirs qui ne tournent plus que quatre jours par semaine, des importations de viande galopantes… le constat est inquiétant et alarmant pour la filière bovine. L’engagement des négociants envers les associations reste le même, au quotidien et sur le long terme. La Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB) a aussi un certain nombre d’attentes vis-à-vis de ses partenaires, aussi bien les associations que les marchés aux bestiaux.

Lire aussi | Congrès d’Elvea France 2024 : « La filière bovine est en train de se réveiller »

La mise en place des animaux dans le cadre de contrats doit concerner des volontaires et se faire de façon concertée. Nous appelons par ailleurs à renforcer les fonctionnements de certaines structures Elvea. Cela passera par des réflexions non pas générales, mais par bassins de production. Nous serons en désaccord total avec les associations qui veulent imposer une contractualisation obligatoire aux acheteurs désignés. La FFCB n’est pas contre la contractualisation, mais cette démarche doit rester du cas par cas.

Nous serons aussi en désaccord avec les structures qui veulent faire leur commerce en direct. Nous restons toujours vigilants et intransigeants sur le fait que les éleveurs en association doivent bénéficier du même traitement que leurs confrères. Cependant, il peut y avoir une montée en compétences au sein des associations pour répondre aux nouveaux enjeux techniques de rentabilité sur les exploitations.

Et il est indispensable que l’ensemble de nos partenaires ne travaillent qu’avec des négociants agréés par les services de l’État, remplissant toutes les conditions réglementaires. Or aujourd’hui, on constate que la porte est ouverte à toutes sortes de pratiques plus ou moins recommandables. On demande également aux abatteurs de faire preuve de la même vigilance sur leurs apporteurs. »

Lire aussi | Négociants en bestiaux : « Face à la baisse de production, nous avons choisi d’unir nos forces »

Lire aussi | Congrès FMBV : les échanges de bovins sur les marchés aux bestiaux accusent un repli en 2023

Les plus lus

<em class="placeholder">Maxime Couillard, situé à Jauzé dans la Sarthe, 169 ha de SAU, 55 vêlages en race charolaise, 1 600 m² de volailles de chair</em>
Veau dévoré dans la Sarthe : « Je déplore un manque de considération total des autorités »

Maxime Couillard, situé à Jauzé dans la Sarthe, a retrouvé le 15 septembre dernier l’un de ses veaux dévoré dans une…

Sommet de l'Élevage 2024 : retrouvez le palmarès et les photos du concours de la race aubrac

La race aubrac était en concours jeudi 3 octobre dans le ring du zénith d'Auvergne. Retrouvez le palmarès ainsi que les photos…

concours charolais Sommet de l'élevage 2024
Sommet de l'Élevage 2024 : retrouvez les champions de la race charolaise en photos et le palmarès du concours

La race charolaise a pris place dans le zénith d’Auvergne mercredi 2 octobre pour son concours. Soixante-cinq animaux en…

vente aux enchères vaches salers label rouge sommet de l'élevage 2024
Sommet de l’élevage 2024 : une vache salers label rouge adjugée 12,50 euros le kilo de carcasse

Le vendredi 4 octobre, pour clôturer cette édition du Sommet de l’élevage avec comme race à l’honneur la salers, dix…

Atelier d'engraissement de jeunes bovins au Gaec des Landelles en Loire-Atlantique
Jeunes bovins : « Nous avons économisé 110 euros par place sur notre atelier d’engraissement en un an »

Au Gaec des Landelles, en Loire-Atlantique, l’engraissement de taurillons est une affaire de famille depuis quarante-cinq ans…

La coopérative Terrena a lancé en 2024 un nouveau plan de relance, co-financé avec Elivia et doté d'une enveloppe de 25 millions d'euros : il s’adresse aux nouveaux ...
Jeunes bovins : la coopérative Terrena ambitionne de créer 42 000 places d’engraissement supplémentaires en cinq ans

En avril dernier, la coopérative Terrena a dévoilé un plan ambitieux pour développer la production de jeunes bovins…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande