Elevage bovin : « Nous déléguons le travail précomptable au cabinet de secrétariat de Ludivine »
Gaël et Thierry Lafarge, éleveurs de limousines en Haute-Vienne, confient depuis quelques mois une partie du travail administratif du Gaec à une secrétaire indépendante. Ils gagnent en temps et en sérénité.
Gaël et Thierry Lafarge, éleveurs de limousines en Haute-Vienne, confient depuis quelques mois une partie du travail administratif du Gaec à une secrétaire indépendante. Ils gagnent en temps et en sérénité.
Polyculteurs-éleveurs au Gaec de la Peige à Burgnac, en Haute-Vienne, Gaël et Thierry Lafarge ont dû récemment réorganiser leur travail après le départ d’un des associés. « On se retrouve à deux sur une structure qui fonctionnait avec trois personnes. La question du travail administratif s’est vite posée. En plus, cette année, la météo complique particulièrement la donne pour se dégager du temps et être à jour au bureau », explique Gaël Lafarge.
Un forfait souscrit auprès du cabinet de secrétariat indépendant de Ludivine Lecomte était la solution. « Elle vient pour trois heures de travail tous les quinze jours, et c’est un vrai soulagement », confie l'éleveur. Il continue de suivre de près la gestion administrative de l’exploitation, mais il ne s’investit pas dans le détail des tâches. « On ne peut pas être compétitif sur tous les aspects du métier. »
Une veille réglementaire et des techniques pour gagner du temps
« Par rapport au coût de cette prestation, je préfère surveiller un vêlage plutôt que faire des papiers. Je peux aussi passer plus de temps avec mon fils de 5 ans : à l’extérieur avec les animaux ou dans les champs, c’est plus intéressant pour lui qu’enfermé dans un bureau. »
Ludivine Lecomte s’occupe de l’enregistrement et du classement des factures, et en partie des notifications de naissance et de sortie des animaux (l’éleveur fait lui-même le reste). Elle est aussi chargée par exemple de la taxe intérieure sur le GNR, qui cette année, est un vrai feuilleton. « Ludivine est au courant des réglementations, et cela va nous donner de l’air », apprécie Gaël Lafarge. Ludivine Lecomte propose aussi des procédures de dématérialisation qui peuvent faire faire des économies et dégager du temps.
La déclaration PAC et le plan prévisionnel de fumure étaient déjà délégués à la chambre d’agriculture. C’est difficile à évaluer en heures mais Gaël Lafarge va gagner du temps chaque semaine sur le travail administratif courant désormais.
Fiche élevage
Gaec de la Peige
- 300 hectares de SAU dont 100 ha de prairies
- 140 mères limousines, vente de jeunes bovins et de génisses label, pré-engraissement des vaches de réforme à l’herbe