Agriculture périurbaine : La Ceinture verte Pays de Béarn propose des fermes maraîchères « clé en main »
La Ceinture verte Pays de Béarn est un outil innovant au service d’un maraîchage de proximité sociétaire. Réservée à des maraîchers déjà expérimentés, la Ceinture Verte propose des fermes « clé en main ».
La Ceinture verte Pays de Béarn est un outil innovant au service d’un maraîchage de proximité sociétaire. Réservée à des maraîchers déjà expérimentés, la Ceinture Verte propose des fermes « clé en main ».
L’histoire de la Ceinture verte Pays de Béarn, c’est d’abord deux hommes, Pierre Pezziardi et Patrick Buron en 2019. Pierre, entrepreneur dans l’âme, et Patrick, maire de Meillon et vice-président en charge de l’agriculture et l’alimentation à l’agglomération Pau Béarn Pyrénées, veulent œuvrer pour le monde paysan et une alimentation locale de proximité… et créent, sous l’égide de l’agglomération, une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) réunissant les acteurs du territoire désireux de « faciliter l’installation de maraîchers autour des agglomérations et participer au développement d’une agriculture nourricière de proximité ». La SCIC Ceinture verte Pays de Béarn est constituée de plusieurs sociétaires dont la communauté d’agglomération, la communauté de communes du Haut-Béarn, la chambre d’agriculture, le Civam Béarn, l’association béarnaise pour l’emploi agricole (ABDEA), la légumerie Terra Alter, le lycée agricole de Montardon, des investisseurs solidaires et des communes.
Concept d’installation hors cadre familial
« En facilitant l’accès des candidats à des outils de production performants, la Ceinture Verte permet aux maraîchers de se concentrer sur la mise en place de leur production et de leur commercialisation sans se soucier de la recherche de terrains et des investissements à réaliser », détaille Patrick Buron. La Ceinture verte propose des fermes maraîchères « clés en main » aux candidats à l’installation, moyennant le paiement d’une cotisation mensuelle progressive. L’offre comporte : la mise à disposition de terrains équipés (2 hectares de qualité maraîchère, système d’irrigation complet, serres de 1 500 m2, 100 m2 de bâtiment d’exploitation), l’intégration au sein d’un collectif et le suivi technique par un tuteur expérimenté.
Après bientôt quatre ans d’existence, ce concept d’installation hors cadre familial s’est développé dans sept autres territoires : Grand Poitiers, Le Havre, Caen, Valence-Romans, Clermont, Rouen, Limoges. Un projet est en route sur la région parisienne, avec un aménageur partie prenante. « L’entrée d’EpaMarne au conseil d’administration de Ceinture verte Paris-Est est un signal fort de notre engagement en faveur d’une approche durable et réfléchie pour la transition agricole », explique Laurent Girometti, le directeur général.