Aller au contenu principal

Nette contraction du cheptel bovin ukrainien depuis 25 ans

Nette contraction du cheptel bovin ukrainien depuis 25 ans

Le drame actuellement vécu par l’Ukraine ne doit pas empêcher de jeter un œil sur ce qu’était sa production de viande bovine avant que ce pays ne soit confronté à l’envahisseur russe. Connu pour être le « grenier à blé » de l’Europe, ce pays est plus réputé pour ses vastes et riches plaines céréalières que pour son élevage bovin.

Ce dernier repose essentiellement sur la production laitière avec une véritable fonte de ses effectifs ces vingt dernières années. Comme le souligne un récent rapport de l’Institut de l’élevage, le nombre de vaches est passé de 6 à 2 millions entre 1998 et 2018.

Et il s’agit presque exclusivement de vaches laitières dans la mesure où en 2018 le cheptel allaitant ne dépassait guère 22 000 mères. La production ukrainienne de viande bovine est donc d’abord un sous-produit du lait. Elle est surtout en net recul compte tenu de l’évolution des effectifs.

« L’Ukraine n’a pas de tradition de consommation de viande de bœuf grillée valorisant les muscles nobles. La moitié des volumes serait consommée sous forme de saucisses, en mélange avec du porc », précise l’Institut de l’élevage. Et de souligner que si l’abattage à la ferme est officiellement interdit ; il est de fait toléré.

Cela concerne en particulier une part des animaux issus de micro-élevages où la viande est destinée à l’autoconsommation ou à des circuits de proximité. Compte tenu de la guerre en cours et de la destruction de nombreux outils de production par les Russes, une nouvelle aggravation du recul du cheptel est évidemment prévisible.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Exploitation canadienne en élevage bovin allaitant (chez Richard et Ganet Rey, éleveurs dans le Manitoba). agriculture canadienne. production de bovins viande de race ...</em>
« Les taxes américaines provoqueraient probablement une chute abrupte des exportations de bœuf des États-Unis vers le Canada »

Tyler Fulton, président de l’association canadienne de l’élevage allaitant, analyse les risques que provoqueraient des taxes…

Décapitalisation : une baisse du cheptel-mère de 20 % à horizon 2030 aurait des conséquences quasi irréversibles « bien au-delà des fermes »

Dans le cadre des Matinales de la Recherche tenues le 18 mars à Paris, la société de conseil Ceresco a projeté, pour le compte…

<em class="placeholder">Florent Meliand, sélectionneur et éleveur de Limousines en système naisseur à Saint-Ulphace (Sarthe)</em>
Florent Méliand, éleveur de limousines dans la Sarthe : « Mon objectif est d’en faire des ruminants le plus tôt possible »

Rationaliser les coûts, Florent Méliand, à Saint-Ulphace dans le pays du Perche sarthois, l’a toujours intégré dans sa logique…

<em class="placeholder">Vache Aubrac couchée sur une logette.</em>
Bâtiment d'élevage : « Nos vaches aubrac s’accommodent bien aux logettes conçues pour les laitières »

À l’EARL des Bachoux, à Valuejols dans le Cantal, soixante-dix vaches aubracs ont remplacé depuis 2022 les montbéliardes dans…

<em class="placeholder">parc de contention pliable </em>
Astuce d’éleveur : un parc de contention qui se replie le long du bâtiment

Éric Castanié, à Valence-d’Albigeois dans le Tarn, a monté un parc de contention fixé sur la façade avant de son bâtiment…

charolaise vêlage
La provision pour augmentation de la valeur du stock de vaches est-elle intéressante ?

La déduction fiscale 2024 devient provision en 2025 et même, en pratique, une prime à l’augmentation du cheptel.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande