Mise à la reproduction des chèvres en avril : c’est le moment d’allumer !
Le traitement photopériodique permet aux éleveurs qui le souhaitent de maîtriser la saisonnalité de leur troupeau. Cependant, il ne doit pas se faire au hasard. Pour une mise à la reproduction en avril, il faut commencer les jours longs dès le mois de novembre.
Le traitement photopériodique permet aux éleveurs qui le souhaitent de maîtriser la saisonnalité de leur troupeau. Cependant, il ne doit pas se faire au hasard. Pour une mise à la reproduction en avril, il faut commencer les jours longs dès le mois de novembre.
« La reproduction ne peut pas être stimulée à n’importe quel moment de l’année car il faut ménager une alternance de jours longs et jours courts. Les dates de mise en place de ce protocole dépendent aussi de la période de reproduction souhaitée par l’éleveur », explique le groupe reproduction caprine de l’Institut de l’élevage. Par ailleurs, la durée des traitements lumineux exige une programmation et une prévision au moins un an à l’avance.
90 jours longs suivis de 60 jours courts
Pour que les animaux perçoivent un signal de jour long efficace, le traitement de longs jours artificiels doit être appliqué pendant 90 jours consécutifs. Il faut ensuite prévoir l’introduction des boucs par saillie naturelle après 60 jours courts. Petit rappel, un jour long ce sont 16 heures de lumière.
Ainsi, pour une mise à la reproduction (IA ou saillies naturelles) en avril, le début du traitement photopériodique doit se faire dès novembre. Attention, il doit être appliqué aux mâles et aux femelles.
Qu’est-ce que le conditionnement lumineux ?
Les traitements photopériodiques consistent à soumettre les animaux à une alternance de jours longs et de jours courts à des moments de l’année très précis. C’est le passage des jours longs aux jours courts qui stimule l’activité sexuelle. Il agit sur le comportement, la production et la qualité de la semence des mâles, et sur l’œstrus et l’ovulation des femelles.