Maïs : « Je choisis des variétés tolérantes à la sécheresse depuis qu’elles existent »
Agriculteur à Saint-Saturnin-des-Bois, en Charente-Maritime, Frédéric Bayle adapte son choix de variétés de maïs à ses terres à réserve utile limitée.
Agriculteur à Saint-Saturnin-des-Bois, en Charente-Maritime, Frédéric Bayle adapte son choix de variétés de maïs à ses terres à réserve utile limitée.
« Avec mes petites terres à réserve utile (RU) de 40 à 80 et sans l’irrigation, je n’ai pas le potentiel au niveau de mes parcelles pour utiliser des variétés tardives de maïs. J’ai recours à des hybrides précoces d’indices 300 à 320 en choisissant des variétés présentées comme tolérantes à la sécheresse.
L’hybride RGT Exxact couvre les trois quarts de mes surfaces de maïs. Je l’utilise depuis plusieurs années. Il montre une bonne vigueur au démarrage et il résiste bien à la verse, face aux coups de vent que l’on peut connaître dans la région. En 2020, j’en avais obtenu 114 quintaux à l’hectare (q/ha) à 23 % d’humidité. Il exprime donc un bon potentiel sans irrigation. En 2022 dans des conditions sèches, il a produit 54 q/ha à 18 d’humidité. Pour cette année particulière, il s’est bien défendu, comparé à d’autres variétés dans les mêmes conditions dont les rendements se situaient aux alentours de 30 q/ha.
J’utilise un autre maïs de la gamme Stressless H2O de RAGT Semences, RGT Conexxion, d’indice 320. Je sème des variétés tolérantes à la sécheresse depuis qu’elles ont été mises sur le marché. J’applique une densité de semis de 85 000 grains à l’hectare (128 euros) dans mes parcelles en sec, ce qui me fait gagner sur les charges par rapport à des situations irriguées où le maïs est semé à plus de 92 000 grains à l’hectare. »