Fruit Attraction 2021
Madrid, une attraction pour la pomme
La pomme était omniprésente dans les allées et sur les stands, surtout chez les Français et les Italiens, les deux principales nationalités étrangères exposantes. Début de campagne, nouvelles variétés, emballages… étaient au programme.
La pomme était omniprésente dans les allées et sur les stands, surtout chez les Français et les Italiens, les deux principales nationalités étrangères exposantes. Début de campagne, nouvelles variétés, emballages… étaient au programme.
La pomme était omniprésente dans les allées et sur les stands, surtout chez les Français et les Italiens, les deux principales nationalités étrangères exposantes. Début de campagne, nouvelles variétés, emballages… étaient au programme.
Pomme : mariés par le bio, Limdor & Castang convolent à Madrid
A Fruit Attraction, Limdor & Castang ont affiché fièrement leur Union, un bureau commercial actif depuis le début de cette campagne. C’est un projet commun de pommes jaunes bio et de terroir qui leur a fait franchir le pas.
Rivoira et IFO dévoilent leur projet d'une nouvelle Club déclinée en gamme
Le projet de la pomme brésilienne, c’est un projet de création variétale en pommes entre l’obtenteur français IFO et le producteur italien Rivoira Group : une gamme de variétés club, similaires en peau, consistante en goût et très sucrées.
Projet pomme brésilienne : IFO et Rivoira lancent une gamme de pommes club
Rubis Gold, la pomme jaune, fait ses débuts
Chacun des membres du Collectif a exposé les premières Rubis Gold de la saison. Une petite nouvelle sur le rayon des pommes jaunes qui n’est pas passée inaperçue.
Kissabel veut à terme segmenter par le goût et non la couleur
« Kissabel va bien ! » annonce tout de go Emmanuel De Lapparent, international business manager à IFO, sur le stand à Madrid. La récolte de la pomme à chair colorée se poursuit en Europe. Kissabel continue sa segmentation et sa communication par la couleur mais l’objectif à terme est de segmenter par le goût.
VOG/ Marlene : communiquer sur les variétés Marlene, bio et clubs pour guider le consommateur
VOG veut continuer à développer en parallèle les pommes de la gamme Marlene, le bio mais aussi les brands clubs. « Nous pensons que la possibilité de trouver de nouveaux consommateurs de pommes et d’augmenter la consommation de ceux qui achètent déjà repose sur de nouveaux goûts et flaveurs par de nouvelles variétés. Les clubs permettent d’orienter les consommateurs, avec une image claire des goûts et variétés. Par exemple avec Red Pop représentée par Marlene le nom est marquant, le consommateur voit la marque, se rappelle le goût et sait qu’il retrouvera la même qualité d’un fruit à l’autre. » VOG vise les 30 % de clubs pour les prochaines années, puis 40 % à terme. Le consortium souhaite créer une “architecture” des différentes marques, variétés et clubs, goûts et visuels, pour délivrer un message clair aux consommateurs.
En parallèle, le projet Sustainapple qui regroupe le Consortium VOG avec de nombreuses autres organisations du secteur des fruits du Sud Tyrol, soit 7 000 producteurs (dont 4 500 chez VOG en pommes et cerises) se poursuit. Ils consistent en 10 axes avec des ambitions (par exemple être positif d’un point de vue climatique) sous deux ans et jusqu’à 2030 pour les plus lointains, avec une vérification des avancées chaque année.
L’Alliance Perlim Meylim communique sur la diversité variétale de sa gamme
A Madrid dans le hall 8, l’Alliance Perlim Meylim avait choisi de communiquer sur la diversité variétale de sa gamme et ses spécificités liées au terroir d’altitude : la Golden AOP du Limousin bien évidemment, mais aussi ses clubs Evelina, Enjoy qui commence, la petite nouvelle Rubis Gold et les deux bio Opal Bio et Mandy Bio. Couleur, goût, texture mais aussi histoire et projection des vergers à 2027, toutes ont été caractérisées. Les deux pommes bio seront particulièrement mises à l’honneur sur le prochain Natexpo à la fin du mois. L’Alliance représente 800 ha en pommes, dont 80 % de Golden « mais on va descendre à 70 % d’ici 3-4 ans », précise Béatrice Chauffaille, responsable marketing et communication. Le bio représente 10 % et la diversification, 10 % aujourd’hui, devrait monter à 20 %.
Pink Lady met le paquet sur les emballages, la biodiversité et la technologie 2.0
Comparée à la récolte exceptionnelle de 2020-21 (plus de 200 000 t), cette saison de Pink Lady s’annonce en baisse en raison du gel du printemps qui a beaucoup touché la France et l’Italie. La récolte est prévue entre le 20 octobre et le 20 novembre, et le tonnage brut en Crimson devrait avoisiner les 225 000 t (en moyenne selon les années, 70 % passent en Pink Lady). « Pour les producteurs qui n’ont pas été touchés par le gel, à date la qualité est très bien, la coloration est bonne, à voir pour les calibres », précise Julia Savin Responsable RP, Corporate et Communication Interne Pink Lady Europe.
Côté projet, la marque indique pouvoir tenir son engagement de se passer des plastiques à usage unique et de passer à des emballages 100 % carton au 1er janvier 2022. Sur les stickers biodégradables, le frein reste la capacité de production des fournisseurs (trop de demandes d’un coup du marché). Sur les autres points de sa charte d’engagement, Pink Lady va cette année mettre particulièrement l’accent sur deux axes.
Le premier, la biodiversité, avec un accord signé mi-septembre avec la LPO (ligue pour la protection des oiseaux) et qui portent sur deux objectifs. « Nous allons ouvrir nos vergers à LPO pour qu’ils fassent des relevés de biodiversité -surtout oiseaux et petits mammifères- qu’ils nous transmettront à nous et aux centres techniques pour fiabiliser les données. Nous pourrons ensuite en tirer un guide de formation et de sensibilisation pour nos producteurs, à l’image de Bee Pink, sur les bonnes pratiques et comment communiquer au grand public. »
Le deuxième axe de travail très fort : la technologie avec Pink Lab, l’incubateur de start-up. Deux exemples forts parmi d’autres. Irta en Espagne teste l’application ClariFruit pour un agréage 2.0 : l’analyse immédiate des cagettes de pommes en station par des photos smartphone (intensité de la coloration, calibre, défauts…). Deuxième exemple : la mise en place, en partenariat avec ITK, d’un outil d'aide à la décision à la parcelle pour des alertes gel/froid. L’idée est d’y intégrer aussi le stade physiologique afin d’estimer les dégâts potentiels sur les futurs fruits.
Vergers de la Blottière : la première vraie saison pour la poire club QTee
A Madrid, les Vergers de la Blottière ont surtout mis l’accent sur leur poire club QTee (licence détenue par le belge Wouters), lancée avec Blue Whale, Fruits & Cie et le Vieux Pointet en bio. La première récolte a eu lieu l’année dernière. Cette année, l’origine France se termine (600 t dont 200 t pour les Vergers de la Blottière) pour être suivie par l’origine Espagne puis Afrique du Sud. « On est contents de cette première vraie saison, confie Camille Marques, responsable commerciale et marketing du groupe. Le manque de poires en Europe est propice pour un lancement. Cette variété vient sur la fin de la Guyot et avant les variétés d’hiver, c’est donc pour nous une nouvelle fenêtre commerciale. » Les Vergers de la Blottière détiennent aussi la licence pour le Chili, des projets de plantation sont en réflexion. « Les variétés club en poires sont celles où il y a de la valeur ajoutée et une façon de proposer des volumes aux enseignes, avec une dynamique collective, un budget de communication plus conséquent », estime Camille Marques.
De manière générale, le démarrage de la campagne poires chez Vergers de la Blottière se passe plutôt bien, avec une demande mais pas toujours le produit. En pomme, il y a des volumes mais des calibres plus petits, le challenge de cette campagne sera donc leur valorisation.