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« Les cornadis pilotés facilitent le suivi du troupeau »

Équipé d’un système de commande centralisée des cornadis, le Gaec Tricot, à Saint-Jean-d’Assé (Sarthe), a optimisé son organisation du travail et la sécurité des animaux.

Profitant du renouvellement de l’ensemble des cornadis de leur stabulation, Pascal et Françoise Tricot, associés en Gaec, ont choisi de s’équiper du système de pilotage Cabon, proposé par le constructeur Cosnet. « Le dispositif peut aussi se monter sur des cornadis existants, de toutes marques », précise d’emblée Pascal Tricot. Les 80 Prim’Holstein sont bloquées chaque matin au cornadis après la traite. « Le rythme imposé par notre salle de traite 2x10, dans laquelle ma femme intervient seule, ne permet pas une véritable surveillance au moment de la traite. Nous profitons que les vaches soient bloquées aux cornadis pour les observer et, dans certains cas, faire des interventions. Nous n’avons pas d’autre dispositif de contention », justifie l’éleveur. Un petit boîtier à écran couleur installé à l’extrémité du couloir d’alimentation, à proximité de la salle de traite, permet aux éleveurs de commander l’ouverture et la fermeture de tout ou partie de la rangée de cornadis. Alimenté par une dérivation sur le circuit du compresseur du bloc traite, le système commande quatre rotateurs pneumatiques de manière indépendante. Constitués d’un vérin pneumatique et d’une crémaillère, ces derniers assurent la rotation des barres de commande des cornadis.

Quatre groupes de cornadis à commandes indépendantes

Dans cette exploitation, un premier rotateur est dédié à un seul cornadis de sept places, réservé aux vaches à isoler pour l’insémination. « C’est très apprécié par l’inséminateur, qui peut libérer les vaches une fois son travail réalisé. » Deux autres rotateurs actionnent chacun cinq cornadis de sept places pour les vaches. « Cela impose un montage rigoureux pour s’assurer d’un parfait alignement entre les barres de commande, afin de limiter les efforts de rotation », note Pascal Tricot. Enfin, le quatrième rotateur commande les trois cornadis de huit places, dédiés aux génisses en bout de stabulation.

Outre l’aspect très pratique de pouvoir bloquer et débloquer les quatre groupes de cornadis depuis un boîtier – une seconde commande à l’autre extrémité du couloir permettant d’agir sur les quatre rotateurs en même temps – le système Cabon offre également une temporisation. « On paramètre un délai de deux heures après la traite, à l’issue duquel on est assuré que les vaches sont libérées. C’est très sécurisant pour le passage du racleur qui est programmé juste après. Il nous arrive également de bloquer les cornadis le soir après la traite, pour intervenir ou pour s’assurer qu’une vache est bien revenue s’alimenter, signe que tout va bien. »

Simplicité d’utilisation et d’installation

Sur le plan technique, Pascal Tricot apprécie la simplicité d’installation du dispositif. « Il suffit de tirer un tuyau pneumatique et deux câbles électriques : un pour la commande des rotateurs et l’autre pour relier le second boîtier de commande. Tout est bien protégé des vaches. » En cas de coupure d’électricité, le système se met en sécurité et débloque automatiquement les cornadis. « On garde la possibilité d’agir manuellement avec une poignée de commande par groupe de cornadis. »

Pour parfaire l’utilisation de son installation, l’éleveur attend désormais les évolutions prévues par le constructeur pour cette année, à savoir une option horloge pour un paramétrage d’horaires d’ouverture et de fermeture, et encore mieux, une option de pilotage à distance par le smartphone. Ces options pourront être connectées aux entrées déjà prévues sur le boîtier Cabon d’origine.

Michel Portier

A savoir

Côté éco

25 euros par place : c’est le tarif d’un système Cabon complet sans option, à poser par l’éleveur, pouvant manipuler jusqu’à 140 cornadis.

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