Nouveaux regards sur le sol

Le sol a été considéré comme un simple support de culture durant les quelques décennies d’après-guerre et l’avènement de l’agrochimie. La façon dont on le regarde est en train d’évoluer. Il devient source de solutions, acteur de la parcelle auprès du viticulteur. Mais existe-t-il un seul prisme par lequel il faudrait passer ? Évidemment non. Certains le verront comme un habitat pour des organismes aussi nombreux que variés, d’autres sont à la recherche de nouveaux indicateurs plus complets qu’une analyse physico-chimique. D’autres encore essaieront de percevoir le sol et de le comprendre à travers les plantes qui y poussent, communément nommées bio-indicatrices.
La vérité n’est pas unique. Elle se cache dans les objectifs du viticulteur, ses terroirs et ses problématiques. Chacun avec sa sensibilité, son savoir-faire, ses connaissances, est à même de trouver la bonne façon d’adapter sa vision et ses pratiques pour tendre vers un sol durable. Même si la fertilité biologique repose sur un schéma lié à la couverture végétale et la biodiversité du sol. Ces éléments reviennent de façon récurrente, quel que soit l’angle sous lequel on regarde l’écosystème qu’est le sol.