Parcelles agricoles près des zones habitées
Les arrêtés anti-pesticides près des habitations ne sont pas réglementaires
L’arrêté déposé par le maire de Langouët en Bretagne a été rejeté par le tribunal administratif. Pourtant, des décisions d’interdire l’épandage de pesticides à moins de 150 m des habitations sont prises dans d’autres communes. Christiane Lambert préconise une solution au cas par cas.
L’arrêté déposé par le maire de Langouët en Bretagne a été rejeté par le tribunal administratif. Pourtant, des décisions d’interdire l’épandage de pesticides à moins de 150 m des habitations sont prises dans d’autres communes. Christiane Lambert préconise une solution au cas par cas.
Le mardi 27 août, le tribunal administratif de Rennes a suspendu l’arrêté contre les pesticides dans un rayon de 150 m autour des habitations pris dans la commune de Langouët en Ille-et-Vilaine. Daniel Cueff, maire du village, a été jugé non compétent pour décider d’une telle mesure apprend-on dans Terra.
Pourtant, d’autres municipalités semblent prêtes à en découdre. A Revest-des-Brousses dans les Alpes de Haute-Provence, un arrête similaire a été signé. Et cette semaine, c’est le maire PRG d’Epron, commune située près de Caen, qui a décidé de leur emboîter le pas. Franck Guéguéniat explique sa décision dans Ouest-France.
Dans une tribune au quotidien Le Monde, c’est un collectif de représentants d’associations écologistes, dont Nicolas Hulot, qui demande à l’Etat de renoncer à poursuivre ces « maires courage » qui veulent signer des arrêtés pour une zone de non-traitement près des habitations.
Sur Radio Classique, le 28 août, Christiane Lambert, était l’invitée de l’économie. La présidente de la FNSEA, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, s’interroge : « pourquoi pas 200, pourquoi pas 300 ? Chaque maire ne peut pas décider comme ça. » Et de se prononcer en faveur de solutions « au cas par cas » pour protéger les riverains des pesticides. Ses propos sont repris également dans Agri 85.
Le débat se poursuit, notamment sur les réseaux sociaux. Et le fossé se creuse entre les parcelles de terre cultivées et les jardins des néo-ruraux.
Ecouter aussi Didier Guillaume le 4 septembre sur Europe 1 : " Il n'est pas question " d'une distance de 150 m.
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et dans Réussir Vigne " Avec ces ZNT, ce sont des milliers d'hecates de vignes qui vont être arrachés".