"Le berceau de la Charolaise sur la voie de l’Unesco"
Dominique Fayard, directrice du PETR (1) du pays Charolais-Brionnais présente la candidature du berceau charolais au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce serait la première fois qu’un paysage lié à l’élevage bovin accéderait à cette distinction.
Dominique Fayard, directrice du PETR (1) du pays Charolais-Brionnais présente la candidature du berceau charolais au patrimoine mondial de l’Unesco. Ce serait la première fois qu’un paysage lié à l’élevage bovin accéderait à cette distinction.
À quelle étape se situe le dossier de candidature que porte le PETR du pays Charolais-Brionais dans son parcours pour la reconnaissance par l’Unesco ?
Une fois le dossier terminé, s’ouvrira alors le temps du lobbying politique qui pèsera sur la décision de la France de porter le dossier devant le Comité du patrimoine mondial et sur sa réussite. Il n’est pas possible, à ce jour, de s’avancer ni sur l’issue positive de la démarche, ni sur un calendrier. Cependant, dans le meilleur des cas, la reconnaissance par l’Unesco pourrait être obtenue au plus tôt en 2023. Ce serait alors le début d’une période de gestion, d’animation et d’action.
Comment travaillez-vous avec les éleveurs sur ce projet ?
L’idée est aussi dans la gestion de ne pas rajouter de mesures à l’existant, mais de partir de ce qui existe déjà : la PAC, la réglementation française, et en particulier le cahier des charges de l’AOP Bœuf de Charolles. Le territoire concerné constitue en effet le cœur de la zone de cette appellation. Concernant l’insertion des bâtiments dans le paysage, on pourra utiliser la charte éditée par la chambre d’agriculture et le CAUE 71. Si les éleveurs poursuivent leurs activités dans des conditions assez proches de l’existant, il n’y aura pas de problème de gestion. Et un impact économique positif est attendu pour le territoire, en particulier pour le tourisme.
Sur quel territoire porte le projet ? Quels sont ses éléments particuliers ?
Un paysage lié à l’élevage ovin est déjà inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco ; les Causses et les Cévennes, paysage culturel de l’agropastoralisme méditerranéen. Mais pour l’élevage bovin, ce serait une première mondiale.