Astuce d'éleveur : une porte pour la cage à veau et une barrière autoportée pour déplacer les animaux sans se fatiguer
À Clessé, dans les Deux-Sèvres, Jérémy Chausseray a conçu une porte pour la cage à veau et une barrière autoportée afin de déplacer ses parthenaises sans avoir à courir après les veaux.
À Clessé, dans les Deux-Sèvres, Jérémy Chausseray a conçu une porte pour la cage à veau et une barrière autoportée afin de déplacer ses parthenaises sans avoir à courir après les veaux.
« Quand on amenait les veaux dans la cage, on le faisait à la main. Ils cherchent toujours à aller vers l’endroit le plus lumineux et c’était parfois entre nos jambes ! Ce qui peut être risqué pour les genoux. J’ai donc installé une porte pleine. Comme ils ne voient pas le jour, ils ne cherchent pas à passer à travers la porte », évoque Jérémy Chausseray. L’éleveur installe la cage dans la stabulation contre deux barrières. Il pousse le veau avec la porte pleine, qui fait peu ou prou la même longueur que l’animal, et referme ensuite la porte de la cage.
Pour fabriquer la porte en tôle, Jérémy a seulement utilisé des chutes de ferraille. Deux carrés de chaque côté permettent de positionner la porte à gauche ou à droite de la cage, bien que Jérémy la mette toujours du même côté, celui de la poignée. Une tige passe dans le carré pour bloquer la porte. « Il faut faire attention à fixer la tôle seulement en haut et en bas, pas sur les carrés sinon on ne peut pas fermer avec la tige. »
Afin de faire passer les veaux d’une aire paillée à l’autre, l’exploitant pose avec son télescopique une barrière pour que les animaux ne montent pas dans le couloir. « On en avait marre de leur courir après dans le couloir. Maintenant, on peut les déplacer seul. »
Une barrière tordue avait été rachetée par son père à un voisin. Jérémy s’en est servi pour installer des pieds afin de lui donner un minimum de stabilité et deux barres de fer de chaque côté, qu’il tire pour bloquer totalement l’entrée du couloir. « C’est relativement stable et conçu pour un passage rapide des animaux. »
Côté éco
1 heure de travail et 0 dépense pour une installation qui dure depuis plus de dix ans. L’éleveur souhaite améliorer le dispositif en remplissant un côté de la barrière contre laquelle se trouve la cage à veau car les jeunes animaux cherchent maintenant à passer par la barrière qui n’est pas pleine.