Un semoir monté sur un vieux vibroculteur pour sursemer
Dans le Pas-de-Calais, Pierre Deldicque a adapté son vieux semoir pour réaliser ses sursemis en un seul passage. Il apprécie la polyvalence de l’outil, sa légèreté, la rapidité du semis et l’effet minéralisation permise grâce à l’aération du sol.
Dans le Pas-de-Calais, Pierre Deldicque a adapté son vieux semoir pour réaliser ses sursemis en un seul passage. Il apprécie la polyvalence de l’outil, sa légèreté, la rapidité du semis et l’effet minéralisation permise grâce à l’aération du sol.
1 Toute la structure d’un vieux semoir Nodet a été montée sur un vibroculteur. Pierre a coupé les éléments semeurs et les a remplacés par des descentes souples positionnées derrière chaque lame du vibroculteur, juste à l’arrière des socs. « Au départ, j’ai conçu cet outil pour sursemer les prairies. Mais il est très polyvalent, les densités semées peuvent varier de 10 à 250 kg/ha, indique Pierre Deldicque. Je l’utilise aussi bien pour semer les prairies, que les engrais verts, le triticale et le méteil. » Sa fabrication repose sur des équipements de récupération et nécessite d’être un bon bricoleur (niveau 3-4 sur une échelle de 1 à 5).
2 Pierre a récupéré un rouleau-barre d’occasion, comme ceux qui équipent les rotatives, et l’a fixé avec deux boulons sur l'avant du semoir. « Le rouleau permet de réappuyer et de niveler le sol pour maîtriser la profondeur de semis. »
3 Vingt-et-un tuyaux flexibles assurent la dépose des graines de la trémie jusqu’à la ligne de semis. « Si certains ont tendance à se détacher, on peut renforcer leur maintien en les attachant à la dent avec un boyau par exemple », précise Pierre.
4 Un fer-plat a été soudé sur chaque dent d’origine. Celui-ci reproduit l’effet d’un couteau qui ouvre la ligne de semis. « La dent avait tendance à créer une saignée profonde et trop large, qu’il était difficile de refermer suffisamment. Le fer-plat est mieux adapté, il fait une entaille plus fine et ouvre moins la ligne de semis. » Les deux dents à l’arrière griffent le mulch, pour laisser filtrer la lumière, et ramènent de la terre sur la ligne de semis. Les graines se trouvent enterrées entre 0,5 et 2 cm de profondeur.
5 À l’arrière, une roue vient rappuyer la ligne de semis. Pierre souhaite améliorer l’outil en installant un rouleau flottant (semblable à celui monté à l’avant du semoir) pour réussir à mieux rappuyer le sol derrière la ligne de semis.