Nathalie Poiret et Stéphane Leclerc, à Airaines, dans la Somme, ont trouvé un moyen simple pour pailler plus facilement les boxes à veaux. « Nous avons installé un quai de paillage au-dessus des cases à veaux pour gagner en temps et en confort de travail », avance l´éleveuse en souriant.
A deux mètres cinquante de hauteur, le quai en planches surplombe trois boxes de douze mètres carrés chacun, sur une longueur totale de dix mètres. Des traverses de chemin de fer, espacées de trois mètres les unes des autres, font office de poteaux. Les solives sont boulonnées aux madriers porteurs, eux-mêmes fixés aux piliers. Des entretoises consolident le maintien des solives. « Il ne faut pas oublier de prévoir un accès au quai, ainsi qu´une balustrade de sécurité, fabriquée avec des fers de récupération par exemple. »
Large de trois mètres, le quai permet de stocker six balles de paille. Cela correspond à une autonomie d´un mois et demi environ. « Je dépose les roundballers lors du curage du fumier. Il me suffit simplement de décrocher la balustrade », indique Stéphane qui regrette que le toit du hangar ne soit pas plus haut pour pouvoir stocker davantage de balles.
Coût de l´ouvrage : environ 300 euros. Depuis trois ans, les exploitants profitent des avantages qu´offre cette passerelle. « Moins de poussières lors du paillage et plus besoin de pénétrer dans les box. Nous avons juste à grimper l´échelle et à balancer la paille d´en haut avec la fourche. Le paillage ne prend pas plus de cinq minutes, apprécie Nathalie. Cela nous facilite la vie au quotidien ! »
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©E. Bignon |
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