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Veaux : Un faible poids de naissance n’handicape pas les performances futures

Les femelles nées légères sont capables de rattraper l’essentiel de leur retard, de vêler précocément, et d’avoir une carrière équivalente aux autres animaux si elles bénéficient d’une conduite adaptée.

À l’échelle de la carrière, la différence de poids à la naissance n’a plus aucun effet sur les performances de production. Tel est le constat d’une étude menée sur 887 femelles prim’holstein nées à la ferme expérimentale des Trinottières entre 2000 et 2018. Leur poids moyen s’établit à 41 kg, mais il y a une forte variabilité, avec 2,9 % des veaux pesant moins de 30 kg et 3,3 % pesant plus de 50 kg. Les veaux ont été répartis en trois groupes : légers (moins de 39 kg), moyens (39 à 43 kg) et lourds (plus de 43 kg). Leurs résultats de croissance jusqu’au deuxième vêlage et leurs performances laitières ont été comparés.

Une influence sur le poids ultérieur jusqu’à 15 mois

La différence de poids à la naissance entre les génisses légères et les génisses moyennes est de 5 kg, soit un écart de 13 %. Cet écart diminue petit à petit pour ne plus atteindre que 2 % lorsque les animaux atteignent l’âge de 15 mois.

Les génisses nées légères pèsent en moyenne 570 kg après le premier vêlage, soit seulement 12 kg de moins que celles nées avec un poids moyen. Elles produisent presque autant de lait sur les 305 jours de lactation que les génisses de poids de naissance moyen, pour un âge au vêlage très proche.

 

Côté biblio

L’Institut de l'élevage a publié quatre fiches sur l’élevage des génisses laitières, avec les réponses et recommandations de la ferme des Trinottières.

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