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Un « ciseau à couper l'ADN » révolutionne la génomique

Modifier ou supprimer de façon très ciblée des gènes de n'importe quelle cellule est désormais possible. Les applications en termes de thérapie génique et de sélection animale... sont immenses.

C'était le rêve de nombreux scientifiques.... C'est désormais possible grâce aux recherches de la microbiologiste française Emmanuelle Charpentier et de l’Américaine Jennifer Doudna. Ces dernières ont en effet réussi l'exploit de créer un outil utilisable en laboratoire en se basant sur un système de défense immunitaire « CRISPR-Cas 9 » développé par des bactéries pour se défendre contre des virus. « Cette technique permet de faire ce que l'on veut, avec un taux de réussite très élevé », confirme Didier Boichard, chercheur à l'Inra. Fini donc les insertions de gènes ou de portion d'ADN dans le génome d'un organisme au hasard avec pour conséquences des résultats très aléatoires.

Naissances de veaux sans cornes aux États-Unis

« Des veaux sans cornes et des porcs résistants au virus du syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP) ont par exemple été obtenus grâce à cette technique aux USA », souligne le scientifique. Mais à l'instar des OGM, cette nouvelle technologie pourrait bien faire l'objet d'un bras de fer entre les « pro » et les « anti ». Dans la mesure où aucun ADN exogène n’est introduit (ce qui définit les OGM), les organismes réparés ou modifiés seront-ils considérés comme des OGM ? « Un statut juridique pour les organismes obtenus par cette technique est urgent et devrait voir le jour d'ici deux ans », indique Didier Boichard.

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