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Tarentaise : dix-sept jeunes taureaux génomiques au catalogue

Après plusieurs mois de mise au point, l'indexation génomique est devenue officielle. Elle a provoqué un « tassement » des index et quelques évolutions qui affectent peu le classement des taureaux.

Hambourg, au Gaec de la Parrière en Savoie, est une fille de Fax, un taureau améliorateur en morphologie et taux mais qui dégrade le potentiel laitier.
© G. Soldi

Le CD minimum de 0,50 sur le lait pour des individus sans performances connues a été atteint avec une population de référence de plus de 1500 femelles. Aussi, 17 nouveaux taureaux génomiques seront proposés. Ils seront répartis en six segments : Conformation, Longévité, Production laitière, Qualité fromagère, Système mammaire et Vitesse de traite. Les 17 taureaux lancés en primodiffusion (sans index officiels) l'année dernière ont dans l'ensemble confirmé leurs index. Côté testage sur descendance, en moyenne, le cru 2016 est largement supérieure en ISU (112) à celles des années précédentes. Elle est marquée au niveau des taux (+ 0,6 en TP et + 1,0 en TB), des aplombs (115) et de la musculature (113). Par contre, elle est faible en potentiel laitier. Quatre nouveaux géniteurs seront diffusés. Élysée (Satilly, ISU =128) est le meilleur de la série en ISU. Il le doit à l’ensemble de ses index fonctionnels (STMA = + 1,1 ; LGF = + 0,1 ; Repro = + 0,6) et à un lait fromageable (+ 0,6 en TP et + 1,4 en TB). Ses qualités étaient déjà présentes dans la souche paternelle et maternelle. Des vaches rentables donc, mais qu’on verra rarement sur les podiums car ses index morphologiques sont neutres, répartis entre 94 et 103 et avec un index MO de 100.

Eliou, seul fils de Roussou positif en lait

L'originalité du pedigree de Roussou (souche Idole), lui a permis d'avoir trois fils dans la série, malgré ses limites en lait. Eliou (120 points d'ISU) est le seul conservé et le seul légèrement positif en lait (+ 128). Son atout principal est la morphologie. Neutre en CO (103) il est intéressant en BA (110) et en MA (112) et excellent en AP (123), TY (121) et MU (120). Cette solidité morphologique associée à trois synthèses fonctionnelles positives devrait engendrer des filles qui vieillissent bien, mais hélas pas toujours « faciles à vivre » (VT = 95 et TE = 89). Fax (Seez,120), possède les mêmes atouts que son père mais aussi ses deux principales limites qui sont le lait (- 209 kg) et la santé mamelle (- 0,5). Cette dernière est un peu moins marquée d’où le différentiel d’ISU de 9 points avec son père. Ses caractéristiques ne plairont pas à tous, mais il pourra être utilisé pour son 126 en MO qu’il doit à des index excellents en AP (131), Trayon (124) et MU (122). Pas de faille en VT (108) ni en TE (112). Il aura également une place dans les accouplements pour apporter les taux (+ 1,5 en TP et + 4,6 en TB). Lémir, le père d'Eole (ISU = 114), est longtemps resté dans l’offre génétique pour ses index fonctionnels positifs. On retrouve ces qualités chez Eole (+ 0,1 en STMA ; + 0,5 en LGF ; + 0,1 en Repro), qui sera, d’ailleurs, le seul fils de Lémir diffusé. Ses filles ont de nombreuses caractéristiques de longévité. De gabarit moyen (98), elles sont solides (BA  = 115 ; AP = 127 ; MU = 112) et calmes (TE = 108).

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