Aller au contenu principal

Contenu partenaire
Stéphane Gobbi, Ceva : « Le lien aux éleveurs guide toutes nos activités »

Stéphane Gobbi est directeur de la division ruminants de Ceva en France. Il dirige une équipe de responsables commerciaux et de vétérinaires pour les filières
bovine, ovine et caprine. Entretien.

Photo de Stéphane Gobbi, directeur de la division ruminants de Ceva France.
Stéphane Gobbi, directeur de la division ruminants de Ceva France.
© Ceva

Comment Ceva accompagne les éleveurs au quotidien ?

Stéphane Gobbi Pour fournir les meilleures solutions sanitaires aux éleveurs laitiers et allaitants, notre rôle est d’abord de comprendre leurs attentes. Dans l’équipe, la majorité d’entre nous a eu un parcours au contact des éleveurs avant d’entrer chez Ceva. Moi-même, j’ai été vétérinaire. Il n’y a pas un jour où nos équipes ne
sont pas aux côtés des vétérinaires et des éleveurs pour effectuer des diagnostics ou encore organiser des formations pratiques pour les accompagner sur le terrain.
Ceva est le premier laboratoire français.

Infographie de la présence de Ceva en France.

En quoi cet ancrage en France est un avantage ?

S. G. Nous possédons sept sites de production et six centres de recherche et développement (R&D) en France. La majorité des produits destinés aux bovins est fabriquée sur les sites de Loudéac dans les Côtes-d’Armor et Libourne en Gironde. Cette présence, au plus près des bassins d’élevage, nous confère une proximité et une écoute des filières sans nulle autre pareille. Par exemple, nous avons pu répondre en 2021 à la demande de la filière cuir, une filière d’excellence typiquement française, en quelques semaines. À la suite de la rupture d’un vaccin indispensable pour les tanneries, nous avons pu fournir ce vaccin en un temps record et la filière a pu continuer à tourner. Nous avons écouté les critères de l’industrie du cuir mais aussi des intégrateurs de veaux de boucherie pour que le vaccin réponde à leurs
attentes.

La sécurité sanitaire et la prévention des zoonoses sont devenues des enjeux majeurs pour les éleveurs. Comment intégrez-vous ces dimensions ?

S. G. Ceva aspire à être plus qu’une simple entreprise engagée dans la santé animale ; elle se veut une entreprise « One Health » (Une seule santé) qui joue un rôle actif dans la nutrition, la santé humaine et la préservation des écosystèmes.La fièvre Q est un bon exemple de notre démarche : cette maladie a des conséquences sur la performance des élevages avec des baisses de fécondité, voire des avortements. Mais, elle est aussi transmissible à l’Homme. Au-delà de la mise à disposition d’un
vaccin, Ceva s’est engagé dans une démarche importante de diagnostic de la maladie en élevage en mettant à la disposition des éleveurs et des vétérinaires le Q-test, un test très simple à réaliser pour l’éleveur et qui a permis d’augmenter le nombre de diagnostics sur le terrain. Nous allons à la rencontre des éleveurs pour les
sensibiliser, en particulier ceux qui accueillent du public.

Comment est-ce que vous vous engagez sur les enjeux de l’élevage français de demain ?

S. G. On est constamment en recherche de pratiques plus durables. Pour le traitement antiparasitaire par exemple, nous apportons aux éleveurs de nouvelles formes d’administration et des méthodes de sélection des animaux pour leur permettre de cibler uniquement les animaux à traiter en priorité et éviter de traiter l’ensemble
du troupeau. C’est un enjeu majeur pour l’avenir : on a un impact sur les résistances bactériennes et sur l’environnement.

Les plus lus

<em class="placeholder">Denis Battaglia, éleveur laitier en Meurthe-et-Moselle, devant son silo de maïs</em>
« Nous avons toujours plus d’un an de stocks d’avance en fourrages »

Le Gaec du Rupt de Viller, en Meurthe-et-Moselle, refuse de se retrouver confronté à un manque de stocks fourragers. Au fil…

<em class="placeholder">Prairie avec une vache Normande et une vache de race Prim&#039;Holstein en Mayenne. </em>
Prairies permanentes : la Commission européenne donne son feu vert pour l’assouplissement

La demande de modification des règles des BCAE 1 et 9 encadrant les prairies permanentes et les prairies sensibles dans la PAC…

<em class="placeholder">Romain Lelou devant son robot de traite.</em>
« Nos 135 vaches, traites par deux robots saturés, pâturent jour et nuit en Loire-Atlantique »
Au Gaec du Champ-Léger, en Loire-Atlantique, les éleveurs ont fait le pari de traire avec deux robots jusqu’à 140 vaches, et ce 2…
%agr
« Nous économisons 2 500 euros en quinze mois en récupérant les eaux de toiture dans notre élevage laitier »

Élodie et Mathieu Regazzoni, associés en Gaec à Scey-Maisières dans le Doubs, traitent au chlore les eaux de récupération de…

Carte de la zone régulée FCO 3, en date du 6 novembre 2024.
FCO 3 : l'Isère, le Maine-et-Loire et le Puy-de-Dôme touchés à leur tour

A date de mercredi 6 novembre 2024, le ministère de l'Agriculture annonce 7 311 cas de fièvre catarrhale ovine sérotype 3.…

<em class="placeholder">Collecte de lait (à la ferme) </em>
Lactalis : le plan en trois étapes de réduction de la collecte

Lactalis a annoncé le 25 septembre engager une réduction de sa collecte de lait dans l’Hexagone : 450 millions…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière