Aller au contenu principal

Sommet de l'élevage 2023 : les concours Normande, Tarentaise et Simmental annulés

Face à la recrudescence de cas de cliniques de fièvre catarrhale ovine (FCO), aucune vache Normande, Tarentaise et Simmental n'a fait le déplacement dans le Puy-de-Dôme à l'occasion du Sommet de l'élevage 2023.

Sommet de l'élevage 2023, travées vides
Face à la recrudescence de la FCO, les concours du mercredi 4 octobre sont annulés.
© Alizée Juanchich

[Mis à jour 03/10/23 à 13h20, nombre d'animaux manquant]

Le 4 octobre aurait dû se succéder sur le ring Lait du Sommet de l'élevage, le concours Normande, le concours Tarentaise et le concours Simmental. Mais le contexte sanitaire actuel mêlant fièvre catarrhale ovine (FCO) et maladie hémorragique épizootique (MHE) a entraîné leur annulation.

Les organismes de sélection ayant annulé leur concours évoquent notamment des incertitudes concernant le retour des animaux sur les fermes avec de possibles quarantaines ou encore des GDS qui déconseillaient le voyage. Une situation qui a eu raison de la motivation de certains éleveurs qui ont préféré limiter les risques.

Si d'ordinaire le sommet peut se targuer d'accueillir quelque 2.000 animaux (bovins, chèvres et ovins), il en manque cette année près de 30%, a indiqué à l'AFP le président du sommet, Jacques Chazalet.

Un protocole renforcé contre la FCO

Les autres races - Montbéliarde, Abondance, Brune, prim'Holstein et Jersaise - maintiennent leur concours mais avec un nombre d'animaux parfois réduit.

Face à la FCO, le protocole sanitaire du Sommet de l'élevage a été durci. En plus, d'une désinsectisation des animaux avant le 15 septembre et d'une prise de sang complétée par test PCR, une désinfection sur place à l'arrivée des animaux a été effectuée.

Les plus lus

<em class="placeholder">Denis Battaglia, éleveur laitier en Meurthe-et-Moselle, devant son silo de maïs</em>
« Nous avons toujours plus d’un an de stocks d’avance en fourrages »

Le Gaec du Rupt de Viller, en Meurthe-et-Moselle, refuse de se retrouver confronté à un manque de stocks fourragers. Au fil…

<em class="placeholder">Prairie avec une vache Normande et une vache de race Prim&#039;Holstein en Mayenne. </em>
Prairies permanentes : la Commission européenne donne son feu vert pour l’assouplissement

La demande de modification des règles des BCAE 1 et 9 encadrant les prairies permanentes et les prairies sensibles dans la PAC…

éleveurs laitiers Flore et Antoine Renoult
« Du "bale grazing" en hiver pour nos 300 vaches taries »

Le Gaec de la Louisiane, en Loire-Atlantique, pratique le « bale grazing » depuis six ans, durant deux mois l’hiver, pour ses…

<em class="placeholder">Romain Lelou devant son robot de traite.</em>
« Nos 135 vaches, traites par deux robots saturés, pâturent jour et nuit en Loire-Atlantique »
Au Gaec du Champ-Léger, en Loire-Atlantique, les éleveurs ont fait le pari de traire avec deux robots jusqu’à 140 vaches, et ce 2…
%agr
Biolait : « Nous n’avons plus les moyens d’accueillir tout le monde partout en France »

Alors que des éleveurs laitiers bio sont concernés par les annonces d’arrêt de collecte de Lactalis, Biolait, dont le slogan…

Jean-Paul Louis: « En réalisant le mélange pour six mois, nous distribuons une ration stable dans le temps. »
« Nous mélangeons tous nos coproduits en un silo unique »

Au Gaec de Grimaneau, en Meurthe-et-Moselle, les associés réalisent eux-mêmes, tous les six mois, leur propre mélange de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière