Aller au contenu principal

Prix du lait : l'indicateur beurre-poudre de nouveau sur la sellette

Utilisé dans de nombreux calculs de prix du lait, l’indicateur beurre-poudre risque ne pas être publié en octobre. La FNPL estime que la méthodologie utilisée est à l’avantage des industriels au détriment des éleveurs.

beurre poudre
L'indicateur beurre-poudre est le prix d’un lait qui serait valorisé uniquement par la fabrication de beurre et de poudre de lait écrémé diminué des frais de collecte et de fabrication.
© Sodiaal Industrie

Les discussions à l’interprofession laitière ne sont décidemment pas de tout repos. L’indicateur beurre-poudre, publié dans le tableau de bord d'indicateurs économiques de l’interprofession, pourrait ne plus être publié dès le mois prochain. La raison : la FNPL dénonce la méthodologie utilisée dans le nouveau calcul.

« Le décalage avec l’indicateur beurre poudre allemande s'est renforcé au fil des mois : il est de 60 euros au lieu de 20 euros habituellement, reproche Yohann Barbe, trésorier à la FNPL. Si les industriels français ne sont pas compétitifs, ce n’est pas aux éleveurs de payer. »

Une clause de revoyure

Après de nombreux mois sans publication interprofessionnelle, lorsqu’il avait été revu à la demande des industriels laitiers, la validation de la nouvelle mouture de l’indicateur beurre-poudre était sous-condition. Il avait été convenu qu’un contrôle a posteriori serait effectué par un cabinet d’expert-comptable afin de valider la robustesse de la méthodologie. « Vous risquez encore d’entendre certains débats », avait alors indiqué Pascal Le Brun, président de la Coopération laitière à Réussir Lait. C’est chose faite.

Les plus lus

<em class="placeholder">Denis Battaglia, éleveur laitier en Meurthe-et-Moselle, devant son silo de maïs</em>
« Nous avons toujours plus d’un an de stocks d’avance en fourrages »

Le Gaec du Rupt de Viller, en Meurthe-et-Moselle, refuse de se retrouver confronté à un manque de stocks fourragers. Au fil…

<em class="placeholder">Prairie avec une vache Normande et une vache de race Prim&#039;Holstein en Mayenne. </em>
Prairies permanentes : la Commission européenne donne son feu vert pour l’assouplissement

La demande de modification des règles des BCAE 1 et 9 encadrant les prairies permanentes et les prairies sensibles dans la PAC…

éleveurs laitiers Flore et Antoine Renoult
« Du "bale grazing" en hiver pour nos 300 vaches taries »

Le Gaec de la Louisiane, en Loire-Atlantique, pratique le « bale grazing » depuis six ans, durant deux mois l’hiver, pour ses…

<em class="placeholder">Romain Lelou devant son robot de traite.</em>
« Nos 135 vaches, traites par deux robots saturés, pâturent jour et nuit en Loire-Atlantique »
Au Gaec du Champ-Léger, en Loire-Atlantique, les éleveurs ont fait le pari de traire avec deux robots jusqu’à 140 vaches, et ce 2…
Jean-Paul Louis: « En réalisant le mélange pour six mois, nous distribuons une ration stable dans le temps. »
« Nous mélangeons tous nos coproduits en un silo unique »

Au Gaec de Grimaneau, en Meurthe-et-Moselle, les associés réalisent eux-mêmes, tous les six mois, leur propre mélange de…

silos de coproduits
Alimentation animale : halte aux idées reçues sur les coproduits
Localement, il est possible de jouer davantage la carte des coproduits pour alimenter les troupeaux de vaches laitières. Pourtant…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière