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Prix du lait : Les indicateurs coût de production réévalués

Le Cniel a publié des indicateurs prix de revient et coût de production réactualisés. Entre 2018 et 2019, ils augmentent.

L'observatoire coût de production du Cniel s'enrichit de nouveaux fournisseurs de données (centres de gestion, contrôles laitiers) et de davantage d'exploitations enquêtées. Les résultats s'affinent et les exploitations bio ont leurs indicateurs coût de production et prix de revient. Cette évolution, ainsi qu’une rectification de la quantification de la main-d’œuvre chez un fournisseur, ont conduit à une évolution des indicateurs coût de production (CP) et prix de revient (PR) 2018. Cela conduit à un écart pour l’année 2018, pour les exploitations conventionnelles, de +8 €/1 000 l sur le CP et +16 €/1 000 litres sur le PR, entre l’observatoire 2019 et l’observatoire 2020.

Entre 2018 et 2019, les indicateurs CP et PR augmentent. « Les sécheresses à répétition et l’augmentation des coûts du salariat, liée à la mutation des exploitations laitières, expliquent cette augmentation entre 2018 et 2019 », décrypte Daniel Perrin, secrétaire général de la FNPL. Pour les exploitations conventionnelles de plaine, la hausse est minime et le prix de revient atteint 403 €/1 000 l ; la forte hausse du poste achats d'aliments est notamment compensée par une baisse importante du poste mécanisation. Pour les exploitations de montagne, la hausse des indicateurs est importante : + 21 € de coût de production et + 22 € de prix de revient à 483 €. Cette envolée est principalement due aux postes achats d'aliment, travail et mécanisation. Pour les élevages bio, la hausse est de +12 € de CP et de +13 € de PR à 547 €.

Le prix de revient sert dans les négociations

Le prix de revient (PR) est la différence entre le coût de production (CP) de l’atelier lait et le montant des aides et des autres produits liés à cet atelier (réforme, veau). Il constitue un point de comparaison avec le prix du lait à teneur réelle. Le PR doit servir de base dans les négociations commerciales annuelles entre la grande distribution et ses fournisseurs.

La différence entre PR et CP est importante pour les exploitations de montagne et les exploitations bio. Cet écart s'explique aux deux tiers par les aides, et un tiers est dû aux produits joints (réforme, veau). « Ramenés aux 1 000 litres, les aides et les produits joints des systèmes de montagne et bio sont plus élevés qu'en système conventionnel de plaine, car ces systèmes ont une productivité moindre », souligne l'Idele.

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