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Négociations commerciales: "Les coopératives seront très offensives"

Pour Damien Lacombe, président de Coop de France Métiers du lait, les négociations commerciales représentent un enjeu majeur pour la filière.

© JC. Gutner

Pour Damien Lacombe, les négociations commerciales qui ont débuté en novembre représentent « un enjeu majeur de filière qui dépasse les enjeux particuliers. On est à un moment clé, il ne faut pas le gâcher si on veut garder des exploitations à taille humaine, en phase avec les attentes des consommateurs. »

Le président de Coop de France Métier du lait affirme que « les coopératives vont être très offensives par rapport aux négociations tarifaires ». Il y a « un grand pas à faire » pour que les tarifs de vente des produits laitiers aux distributeurs permettent d'atteindre 396EUR/1000 litres de prix de revient (méthode couprod de l'institut de l'élevage basé sur le Rica 2016), vu "la valorisation moyenne actuelle sur le marché intérieur « autour de 330-340 EUR/1000 litres ».

Transparentes sur le retour aux producteurs

« Les coopératives sont transparentes  sur le retour aux coopérateurs. Car elles ont toutes des formules de prix basées sur leur mix produits (GMS, RHF, export). Cela nous donne une légitimité pour dire que les hausses de tarif sont bien appliquées », affirme-t-il. La hausse ne doit pas se limiter aux produits sous marque. « On fait beaucoup de cas des marques mais les premiers prix et les marques de distributeurs sont très importantes pour les coopératives. En 2019, tous les segments de marché devront être abordés ».

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