Les systèmes herbagers tirent leur épingle du jeu
Dans les Côtes d'Armor, le Cedapa a comparé les résultats 2016-2017 de 34 fermes herbagères adhérentes à l'association à ceux d'un échantillon de fermes représentatives de Bretagne.
Dans les Côtes d'Armor, le Cedapa a comparé les résultats 2016-2017 de 34 fermes herbagères adhérentes à l'association à ceux d'un échantillon de fermes représentatives de Bretagne.
Le Cedapa (1) est une association d'éleveurs qui promeut l'agriculture durable et les systèmes herbagers économes. D'après la comparaison réalisée sur les résultats économiques 2016-2017, les 21 fermes en système herbager en conventionnel adhérentes au Cedapa dégagent un EBE de 183 euros/1000 litres vendus, contre 286 euros pour les 13 fermes en système herbager bio et 124 euros pour l'échantillon de 146 fermes du RICA Bretagne. Les herbagers produisent moins de lait: 363 000 litres en conventionnel et 297 000 litres en bio contre 437 000 litres pour les fermes du Rica. Mais ils ont peu de charges opérationnelles: le coût alimentaire notamment est diminué de 40% pour les herbagers conventionnels en utilisant au maximum les parcelles accessibles pour y faire pâturer les vaches. Au final, pour 100 euros produits, il reste un résultat courant de 14 euros pour les herbagers conventionnels, 19 euros pour les herbagers bios et 6 euros pour la moyenne du RICA.
L'étude est disponible en suivant le lien https://urlz.fr/8nlh
(1) Centre d'étude pour une agriculture plus autonome.
(2) Données issues du ministère de l'agriculture.