Les cotations de produits laitiers toujours très fermes
Avec une demande mondiale qui se tient malgré la mise en retrait de la Chine et avec une offre anémique, les cours des produits laitiers se maintiennent à de hauts niveaux. Certains atteignent même des valeurs historiques !
Avec une demande mondiale qui se tient malgré la mise en retrait de la Chine et avec une offre anémique, les cours des produits laitiers se maintiennent à de hauts niveaux. Certains atteignent même des valeurs historiques !
Bien que le cours du beurre spot baisse légèrement depuis fin mai (7 960 €/t à 7 550 €/t le 18 septembre) et que le prix de la poudre de lait écrémé est passé de 4 380 €/t en avril à 3 760 € le 18 septembre (cotations France Atla), les prix des commodités laitières restent très élevés en Europe.
Les prix européens des grands fromages d’export (edam, gouda, emmental) sont à des niveaux historiquement haut. Les enchères du Global dairy trade en Nouvelle-Zélande du 20 septembre montraient une stabilisation du prix du beurre et de la poudre de lait écrémé après une baisse cet été, un rebond du cours de la poudre grasse ainsi qu'une lente reprise du cours du cheddar depuis août.
Retrait de collecte des six principaux exportateurs
Ainsi, malgré une moindre présence de la Chine aux achats, la demande mondiale se tient avec d’autres acheteurs, notamment d’Asie du Sud-Est, qui achètent plus de poudres de lait, pointe l’Institut de l’élevage.
Pour le beurre, c’est surtout le manque de matière qui soutient les cours. La collecte cumulée des six principaux exportateurs mondiaux est en effet toujours en baisse (-1 % par rapport à juillet 2021). La baisse la plus prononcée est le fait de l’Union européenne et de l’Australie, puis de la Nouvelle-Zélande et de l’Argentine. Seuls les États-Unis et la Biélorussie sont en progression.