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Semences Prim´Holstein
Le Brésil est le principal client de Sersia-France

Le Brésil achète beaucoup de doses de taureaux Prim´Holsteins (210 000 doses) à Sersia (Oger-Uneco-Urceo...) mais à bas prix (2,40 euros/dose).


La société Sersia a vendu en 2002 quelque 210 000 doses de semences de taureaux Prim´Holstein au Brésil pour le compte de l´Oger, de Midatest, de l´Urceo, de l´UALC et de l´Uneco. Les unités de sélection Gènes-Diffusion et Unog ont leur propre circuit de commercialisation.
Avec près du tiers du total des importations (700 000 doses exportées), le Brésil est de loin le premier client de Sersia. Ce pays devance l´Australie, la Grande-Bretagne, l´Espagne, le Mexique, l´Irlande et la Belgique qui importent entre 40 et 80 000 doses/an. Bien qu´important en volume, le marché brésilien, très concurrentiel avec 160 millions de vaches, l´est beaucoup moins en termes de chiffre d´affaires.

« Nous faisons notre plus gros chiffre d´affaires avec le Brésil mais l´écart avec les autres pays est très faible », souligne Jacques Poulet, le directeur de Sersia. Et d´ajouter : « Près de 60 % de notre chiffre d´affaires est réalisé avec des pays de l´Union européenne. Ces derniers ont une meilleure connaissance de la qualité du travail effectué par les unités de sélection françaises et les conversions Interbull ont un impact moins négatif ».
Les conditions d´indexation variant d´un pays à l´autre, chaque index d´un taureau est converti dans les index du pays avec un coefficient de corrélation. Celui-ci pénalise plus ou moins les taureaux étrangers. « C´est particulièrement vrai avec les Etats-Unis pour les index de morphologie. » Et justement, dans bon nombre de pays dont le Brésil, « l´Interbull américain sert de référence ».
©Sersia

Baisse du chiffre d´affaires de 35 %
Le nombre de doses exportées par Sersia dans le monde se maintient depuis quatre ans (à l´exception de 2001 à cause de la fièvre aphteuse). Mais le chiffre d´affaires relatif aux ventes de semences de taureaux Prim´Holsteins a baissé de 35 % depuis 1998 à 3,5 millions d´euros en 2002. Cette forte baisse est due en partie à une baisse générale des prix de vente sur le marché mondial mais aussi à l´impact des crises de l´ESB et de la fièvre aphteuse...
Jacques Poulet envisage malgré tout l´avenir avec sérénité. « Avec plus de 600 taureaux testés par an, nous disposons d´une offre très large capable de satisfaire les exigences de nombreux pays. Par ailleurs, l´Institut de l´élevage et l´Inra travaillent pour améliorer la qualité de la conversion entre les index français et américains utilisée pour le classement Interbull. » La réouverture de frontières fermées pour cause d´ESB (Turquie, Vietnam, Bulgarie, Iran...) est également un bon point pour l´export.

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