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FCO 3 : près de 200 foyers confirmés dans dix départements

GDS France annonce, vendredi 23 août 2024, que près de 200 cas de FCO 3 sont confirmés et connus en France dans l'Aisne (02), les Ardennes (08), la Haute-Marne (52), la Marne (51), la Meurthe-et-Moselle (54), la Meuse (55), la Moselle (57), le Nord (59), l'Oise (60) et le Pas-de-Calais (62). Soit 150 de plus en une semaine.

Après l'Aisne (02), les Ardennes (08), la Marne (51), la Moselle (57), le Nord (59) et l'Oise (60), s’ajoutent à la liste des départements touchés par la fièvre catarrhale ovine sérotype 3 la Meuse (55), la Meurthe-et-Moselle (54), la Haute-Marne (52) et le Pas-de-Calais (62). A date de vendredi 23 août 2024, 190 cas de FCO 3 sont confirmés. « Il est possible que le nombre soit sous-estimé, car en période de crise il est difficile de suivre précisément le nombre de cas, glisse Emmanuel Garin, vétérinaire épidémiologiste à GDS France. Il faut s’attendre à ce que le nombre de foyers augmente de façon importante, car la période optimale de transmission du virus vient de commencer.  » 

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La carte de la zone régulée et la liste des communes concernées ont été mises à jour par le ministère de l’Agriculture.  

GDS France recommande de vacciner « dès que possible » 

Une zone vaccinale, différente de la zone régulée, a été délimitée. Elle comprend six régions pleines : Hauts-de-France, Normandie, Ile-de-France, Grand Est, Centre-Val de Loire, Bourgogne-Franche-Comté. Les éleveurs situés dans cette zone peuvent faire vacciner ou vacciner eux-mêmes leur cheptel, les doses de vaccins étant financièrement prises en charge par l’État. Pour autant, la vaccination ne permet pas de sortir de la zone régulée. 

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Sur son site internet, GDS France explique que les vaccins utilisés contre la FCO 3 permettent de réduire les signes cliniques (les animaux sont moins malades et la mortalité plus faible) en réduisant la virémie (quantité de virus dans le sang). « Ils sont utilisés depuis plusieurs semaines notamment aux Pays-Bas où la situation s’est améliorée dans les élevages ayant vacciné par rapport à ce qui avait été observé l’année passée dans les élevages non vaccinés (car le vaccin n’existait pas) ». 

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« Il est donc très fortement recommandé de vacciner dès que possible les animaux afin qu’une prochaine infection ait un impact sanitaire moins important. Il pourra y avoir des animaux malades voire des morts dans les élevages vaccinés mais en moindre mesure », insiste l’organisme sanitaire. En revanche, le vaccin n’empêche pas un animal d’être source de contamination. Il ne peut donc pas être utilisé pour sortir de la zone réglementée FCO 3. 

Lire aussi FCO sérotype 8 : pourquoi GDS France pousse à vacciner vaches et génisses

Le 19 août, « 70 % des doses attribuées aux bovins dans les stocks de l’État étaient commandées », informe Emmanuel Garin, vétérinaire épidémiologiste à GDS France. En dehors de la zone vaccinale, « des vaccins sont attendus courant septembre pour les bovins ». 

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