En Montbéliarde : Eva Jura annonce un bon bilan pour 2019
L’organisme de sélection jurassien a maintenu son activité l’année dernière, mais a accusé un déficit de 400 000 euros. Explications.
L’organisme de sélection jurassien a maintenu son activité l’année dernière, mais a accusé un déficit de 400 000 euros. Explications.
« 2019 a été une année plutôt bonne. Nous avons maintenu notre activité au contrôle laitier, en insémination et à l’export », explique Nicolas Perrodin, le président d’Eva Jura. Pour rappel, la coopérative est née de la fusion entre Jura Bétail et Jura Conseil Elevage en décembre 2017. Elle a reçu l’agrément d’organisme de sélection en juillet 2019.
Ainsi le nombre de femelles inséminées s’est maintenu à près de 52 000. Quelques 44 450 inséminations premières ont été réalisées avec des taureaux de race Montbéliarde et 11 % en croisement industriel.
Côté sélection, 1236 veaux mâles ont été génotypés et 83 veaux mâles ont été achetés et sont rentrés à la station de Crançot. 41 taurillons (gammes JB junior, JB Espoir et JB Sexé) ont été mis en service. Par ailleurs, 8732 femelles ont été génotypées en grande partie pour et à la demande des éleveurs.
A l’international, Eva Jura a commercialisé 219 000 doses de semences dans 27 pays et 1267 animaux dans sept pays.
Une hausse de prix de 4 euros par génotypage
Avec 754 adhérents au contrôle de performance au 30 juin 2019, ce service rassemble 90 % des élevages jurassiens. Cela représente 45 000 vaches, soit près de 60 vaches en moyenne par élevage.
Malgré le maintien de son activité, Eva Jura a accusé un déficit de 400 000 euros. « Ce déficit résulte d’une augmentation de tarif très faible depuis dix ans », précise Nicolas Perrodin. La coopérative a par conséquent décidé d’en augmenter certains jusqu’à 5 %. C’est notamment le cas du contrôle laitier. « Nous avons également augmenté le prix du génotypage de 4 euros pour le proposer au prix coûtant de 30 euros par génotypage. »