Aller au contenu principal

Électricité  : « Notre tracker solaire nous a fait économiser 6 400 euro en un an »

À la SCL La Félière, dans le Calvados, avec l’installation d’un tracker solaire, le fonctionnement des équipements a été revu et le taux d’autoconsommation atteint 95 %, avec 270 vaches laitières et 2,5 millions de litres de lait produit.

Tracker solaire, panneaux photovoltaïques sur pied
« Le tracker nécessite très peu d’entretien hormis un graissage de temps en temps (deux fois en quatre ans d’installation) », indique Frédéric David, un des associés de la SCL de La Félière.
© F. David

« En 2019, nous avons investi 54 000 euros dans un tracker solaire (terrassement inclus) de 117 m²  et d’une puissance de 26 kWc. Financé sur douze ans, les annuités s’élèvent à 4 620 euros, expose Frédéric David, un des quatre associés de la SCL La Félière. La production annuelle de 37 630 kWh est autoconsommée à 95 % – ce qui représente une économie de facture d’électricité de 6 434 euros par an, l’électricité étant facturée à 0,18 €/kWh. »

Cette production électrique autoconsommée à 95 % leur a permis de maintenir un abonnement de 36 kVA au tarif réglementé bleu pour le reste de leur consommation électrique, « ce qui constitue une économie conséquente vu l’inflation du tarif jaune réservé au professionnel. À ce jour, la production du tracker permet de couvrir largement l’amortissement de cet équipement ».

En amont, la SCL a procédé à des adaptations au niveau des équipements. « Nous avons opté pour des racleurs et des mixeurs moins puissants que nous démarrons à tour de rôle pour éviter les pics de consommation. Nous les avons dotés d’une horloge qui déclenche leur mise en route de 10 h à 16 h. Ainsi, leur consommation électrique coincide avec la production électrique du tracker qui nous coûte moins cher. Tout le système a été optimisé, y compris la recharge de l’appareil de nettoyage des logettes et de notre véhicule électrique Mule que nous effectuons en fin de matinée. »

Pour l’heure, pas d’intérêt pour un second tracker

La consommation électrique annuelle s’élève, en moyenne, à 140 000 kWh. « Investir dans un second tracker ne présenterait pas d’intérêt dans la mesure où nous ne consommons pas toute la production, notamment l’été. En mai 2023, le tracker a produit 5 165 kWh et nous avons consommé 4 472 kWh. Nous avons produit un surplus d’environ 13 %, réinjecté dans le réseau. C’est une perte économique pour nous. » Mais depuis peu, ce surplus pourrait être stocké et rétrocédé à la SCL quand elle en a besoin.

Les plus lus

<em class="placeholder">Denis Battaglia, éleveur laitier en Meurthe-et-Moselle, devant son silo de maïs</em>
« Nous avons toujours plus d’un an de stocks d’avance en fourrages »

Le Gaec du Rupt de Viller, en Meurthe-et-Moselle, refuse de se retrouver confronté à un manque de stocks fourragers. Au fil…

<em class="placeholder">Prairie avec une vache Normande et une vache de race Prim&#039;Holstein en Mayenne. </em>
Prairies permanentes : la Commission européenne donne son feu vert pour l’assouplissement

La demande de modification des règles des BCAE 1 et 9 encadrant les prairies permanentes et les prairies sensibles dans la PAC…

<em class="placeholder">Romain Lelou devant son robot de traite.</em>
« Nos 135 vaches, traites par deux robots saturés, pâturent jour et nuit en Loire-Atlantique »
Au Gaec du Champ-Léger, en Loire-Atlantique, les éleveurs ont fait le pari de traire avec deux robots jusqu’à 140 vaches, et ce 2…
%agr
« Nous économisons 2 500 euros en quinze mois en récupérant les eaux de toiture dans notre élevage laitier »

Élodie et Mathieu Regazzoni, associés en Gaec à Scey-Maisières dans le Doubs, traitent au chlore les eaux de récupération de…

Carte de la zone régulée FCO 3 au 21 novembre 2024.
FCO 3 : 269 foyers détectés en plus mais pas de nouveau département touché

A date de jeudi 21 novembre 2024, le ministère de l'Agriculture annonce 7 935 cas de fièvre catarrhale ovine sérotype 3.…

<em class="placeholder">bâtiment ouvert sur ses quatre faces à 500 m d&#039;altitude avec robot </em>
Robot de traite et production sous appellation d’origine sont-ils compatibles ?

Sanitaire, image du produit, accès au pâturage, transmissibilité des exploitations… Les arguments pour valider, ou non, la…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière