Mammites : Les tests rapides à la ferme renforcent l'arsenal
70 % des antibiotiques utilisés en élevage laitier le sont dans le cadre de la santé mammaire. Encore trop sont employés inutilement. Notamment en lactation, sur des mammites cliniques non sévères, c’est-à-dire de petites mammites entraînant simplement une modification du lait ou une inflammation du quartier, sans affecter l’état de santé général de la vache.
Certaines pourraient guérir spontanément, en particulier celles dues à un colibacille ou à un organisme non bactérien. Dans ces cas-là, les antibiotiques ne servent à rien et n’ont que des inconvénients : leur coût, la perte du lait écarté, l’antibiorésistance…
Pour ne traiter aux antibiotiques que les mammites qui le méritent, encore faut-il identifier – même de façon simpliste – le germe en cause. C’est ce que permettent désormais les tests rapides réalisables à la ferme. En simplifiant la logistique et en donnant un résultat en moins de 24 heures, ils ouvrent une nouvelle voie à la gestion des mammites.